La soubrette
Datte: 10/03/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
soubrette,
Oral
confession,
québec,
Auteur: Lili_Lafleur, Source: Revebebe
J’avais vingt-et-un ans et je venais de devenir célibataire, monoparentale de surcroît. En couple depuis l’âge de seize ans et malheureuse depuis déjà trop d’années de ma jeune vie, j’avais mis fin à ma relation. J’ai donc déménagé, seule avec mon fils de cinq ans et j’ai dû trouver rapidement un emploi pour nous faire vivre. Étant une personne de confiance, le père d’un de mes amis m’a offert de faire le ménage chez lui chaque semaine. J’ai accepté, même si ce n’était pas le travail le plus chouette du monde, car c’était de l’argent qui entrait. Ma réputation de petite femme de ménage travailleuse s’est propagée comme une traînée de poudre et bientôt, j’avais dans mes poches les clés d’une dizaine de maisons, que j’astiquais chaque semaine. J’arrivais même à en vivre plutôt bien !
Un jour, la mère de mon bon ami Louis me demanda d’ajouter leur maison à ma tournée hebdomadaire. J’ai bien sûr accepté ; j’ai toujours aimé cette gentille famille. Louis, vingt-et-un ans, avait un jeune frère de dix-huit ans et avec eux, on s’amusait toujours grave. Leur maison avait été en quelque sorte notre refuge d’adolescents et leurs parents nous avaient toujours accueillis à bras ouverts.
Je commençai donc la semaine suivante mon ménage dans leur demeure. J’étais seule dans leur maison pendant mes travaux et en fait, je préférais ça ; je me sentais plus libre. Je pouvais mettre de la musique très fort et chanter à tue-tête en travaillant. Les semaines passèrent et la routine s’était ...
... bien établie, je passais faire mon ménage chez eux, chaque semaine.
Ce jour-là, je me préparai à quitter ma maison pour aller travailler chez Louis. J’attachai rapidement mes cheveux long en chignon négligé et enfilai mes vêtements de ménage pas très chic ; mon grand chandail fleuri, défraîchi et de mes vieux jeans troués. Tellement vieux, ces pantalons, qu’en me penchant pour attacher mes souliers, une grande déchirure était apparue sous la fesse gauche… Prête à quitter la maison, j’ai décidé de ne pas me changer. De toute façon comme je serai seule… me dis-je à demi-voix. Et je partie ainsi vêtue pour ma journée de travail.
J’entre dans la maison qui, comme d’habitude, est dans un silence complet, je me dirige vers le salon et j’allume la radio au chanel« old rock », volume à fond, bien entendu. Fidèle à moi-même, je chante comme une perdue sur les vieux succès connus, je me déhanche avec ma guenille, je fais même la scène de film de « La fille heureuse qui danse avec samoppe ». J’aperçois par terre des taches qui ne partent avec lavadrouille… galère… je prends ma petite brosse, m’agenouille et je frotte avec vigueur ces maudites marques noires bien incrustées. Bon, misère, ça ne s’efface pas. Je me relève pour aller chercher en renfort un super-détachant quand, du coin de l’œil, j’aperçois Andrew, le père de Louis, assis dans les escaliers. L’escalier pour aller au deuxième étage donne vue à la presque totalité de la maison, qui est à aire ouverte. Il est en robe de ...