1. Miss Libertine


    Datte: 08/03/2020, Catégories: fh, grosseins, amour, volupté, Oral pénétratio, champagne, mélo, Auteur: Isitlove, Source: Revebebe

    ... samedi.
    
    Je ne suivais pas ses histoires de cul, mais comme elle déballait presque à voix haute sa dernière mésaventure à ses copines, tout en sanglotant, j’avais compris que son dernier jules - un "beau" mec qu’elle couvrait de louanges jusque-là - lui avait préféré une petite poupée limite anorexique qu’il voyait régulièrement depuis des mois, tout en se servant de Charline comme d’un "à-côté".
    
    Il y’a parfois une justice.
    
    Au moment où ils se séparèrent, toute la bande décida d’une sortie en boîte. Et même si j’avais rompu les ponts avec la plupart des gens présents, comme tout le monde n’avait pas le permis et qu’il n’y avait pas assez de places disponibles en voiture, je fus invité malgré moi.
    
    Une nana, qui devinait bien que j’en pinçais pour Charline décréta que bien sûr, je devais me la coltiner. Même si j’avais bien l’intention de les envoyer paître, je n’osai pas refuser.
    
    Le soir venu, je passai chez ses parents et klaxonnai pour lui signaler que j’attendais.
    
    Je n’allais pas faire des fioritures en allant la chercher, tout de même. J’étais déjà assez contrarié à l’idée de supporter sa seule présence.
    
    Lorsqu’elle sortit de chez elle, j’eus un choc en la voyant.
    
    Elle était aussi belle que j’en avais maintes fois rêvé par le passé.
    
    Elle était parfaitement à mon goût, comme j’aurais aimé la voir s’habiller pour moi si on avait été ensemble. Assez simplement, mais tout en étant terriblement sexy à mes yeux, exactement comme j’aime.
    
    Elle avait ...
    ... de fines chaussures à talons, un pantalon en stretch noir qui moulait ses belles fesses rondes, un haut noir noué dans la nuque, généreusement décolleté et tendu à l’extrême par la poitrine qu’il contenait, laquelle était fermement maintenue en place par un soutien-gorge noir également, dont on voyait les bretelles de plastique transparent ainsi que la dentelle qui ornait le haut des bonnets.
    
    Par-dessus, une sorte de tricot blanc qu’un seul bouton fermait juste sous le buste. En d’autres circonstances, cet accessoire innocent aurait pu dissimuler les charmes de n’importe quelle femme, mais en l’occurrence le "V" des deux pans de tissu qui se réunissaient était si outrageusement déformé par son immense poitrine qu’au lieu de la couvrir, il en épousait l’imposant relief, la mettant encore plus en évidence (et en valeur par la même occasion).
    
    Elle s’était maquillée avec goût, très légèrement, juste un coup de crayon noir sur le contour des yeux, un fard brun très léger sur les paupières, un peu de brillant sur les lèvres.
    
    Et soudain, toutes les idées les plus tordues et les pensées les plus noires se bousculèrent alors dans mon esprit.
    
    Je repensai instantanément à toutes ces fois où je m’endormis en pleurant (oui, je l’avoue, j’en ai pleuré) quand je rêvais qu’on était ensemble, mais qu’elle m’avait rejeté. Et chaque fois que je l’avais imaginée dans les bras d’un autre qui ne la méritait pas.
    
    J’éprouvais en même temps tous les sentiments possibles : la nostalgie, ...
«1234...12»