Macdo créoles
Datte: 30/03/2018,
Catégories:
ffh,
couleurs,
gros(ses),
grosseins,
Auteur: Dread, Source: Revebebe
... mais combien d’incartades en tout ? Maintenant c’est fini et puis, avec l’autre pouffe, c’est plus grave, elle se l’est accaparé.
— Il se lassera d’elle, elle a la tête vide comme une noix sèche.
— Il s’en trouvera une autre. Moi, c’est bien fini, je n’en veux plus, il m’en a trop fait baver. Je le maudis. Ses simagrées ne font plus rien que m’agacer.
N’ayant rien de mieux à faire, j’écoutais leur conversation tout en les matant discrètement. Celle qui me faisait face s’en aperçut bientôt. À un moment donné, elle me surprit même alors que je reluquais avidement sa gorge profonde, bien mise en valeur par le décolleté plongeant de son t-shirt échancré. Gêné d’avoir été ainsi percé à jour, j’ai aussitôt détourné la tête, en prenant l’air absent. Mais quand nos regards se sont à nouveau croisés, j’ai entraperçu un sourire plutôt sympa à la commissure de ses lèvres moqueuses et délicieusement ourlées.
Elles se mirent alors à parler créole en gloussant bruyamment et, quelques minutes plus tard, celle qui me faisait face fit un signe pas très discret à sa copine, qui se retourna franchement dans ma direction. Elle me regarda de la tête aux pieds puis ses jolis yeux noirs de braise se posèrent dans les miens. Pas froid aux yeux, c’est le moins qu’on puisse dire. C’était une femme plus âgée que moi, à vue de nez la cinquantaine, mais une cinquantaine bien dans sa peau et une cinquantaine très épanouie. J’avais du mal à ne pas lorgner vers son t-shirt qui camouflait à peine ...
... un soutien-gorge lourdement rempli, encore plus rempli, semble-t-il, que celui de sa comparse.
Devant mon air ahuri, les deux femmes s’esclaffèrent de plus belle et, quelques mots de créole plus loin, elles éclatèrent d’un rire franc et massif qui emplit toute la salle. Les rares clients et les serveurs se retournèrent vers nous en se demandant ce qui se passait, ce qui n’entacha en rien la bonne humeur de mes voisines.
Etaient-elles en train de se payer ma bobine ? C’est plus que probable. Vexé, je pris mon journal et fis mine de le lire, ce qui ne les empêcha pas de continuer à rigoler grassement dans leur coin.
Elles finirent finalement par se lever et s’en furent sans dire un mot, me donnant en spectacle la vision grandiose de leurs derrières XXL. Leurs hanches étaient très larges, leurs fesses trop bien remplies… C’était vraiment de sacrés beaux morceaux qui avaient dû satisfaire plus d’un homme.
L’incident était clos, je repris là mes rêveries… mais pas très longtemps à vrai dire :
— Pardon monsieur, pouvons-nous nous installer à votre table (avec toujours le même fort accent Antillais).
Médusé, je redressai la tête. Elles étaient là de nouveau, elles étaient revenues sans faire de bruit, sans dire un mot : elles étaient, toutes les deux, tout sourire, des dents blanches et éclatantes, à l’image de leur bonne humeur.
Sans me laisser le temps de répondre quoi que ce soit, elles s’installèrent en face de moi :
— Je crois bien que vous plaisez à ...