La conquête
Datte: 30/03/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
inconnu,
magasin,
collection,
Oral
pénétratio,
Auteur: Lamoureux, Source: Revebebe
... conquêtes d’un jour.
Il s’assit à une table un peu à l’écart, elle fit de même.
— Comment t’appelles-tu ?
— Sandrine.
— Je te veux.
— Mais encore ?
— Tu vas me raconter ta vie, je vais t’écouter sans passion. J’attendrai que tu aies fini pour te proposer de sortir d’ici et pour vivre ce moment que tu attends intensément depuis notre rencontre. Nous irons chez toi ou chez moi. Je vais te laisser te déshabiller parce que c’est toi qui le souhaites. Je te demanderai de me déshabiller, de me sucer, et puis je te prendrai comme tu le veux. Avec fougue. Avec passion. Tu n’oublieras jamais ce moment.
— Tu es toujours aussi sûr de toi ?
— Pourquoi ne le serais-je pas ?
— C’est bizarre, je n’ai qu’une envie : c’est de t’envoyer promener pour te montrer que ce n’est pas si simple. Pas aussi facile. Qu’on ne m’a pas comme ça.
— Bien sûr. Mais tu ne le feras pas. Sinon je ne te parlerais pas comme ça.
— On t’a déjà dit que t’étais chiant ?
Il sourit.
— Oui. Mais on ne m’a jamais détrompé.
Il posa sa main sur la sienne, la serra.
— Allons-y, tu me raconteras en route.
Ils sortirent. Et il apprit tout de se vie, comme il s’y attendait. Elle avait connu son mari assez tôt ; il était brillant. Ils s’étaient aimés passionnément. Deux ans après leur rencontre était né leur fils. Ce fut la meilleure année de sa vie. Trois ans plus tard le rejoignait une petite sœur, mais déjà une certaine lassitude. Cela faisait douze ans qu’elle vivait avec lui. Il était un ...
... cadre important dans une multinationale, ce qui lui laissait peu de place pour les loisirs, et encore moins pour l’aimer, elle.
Bien sûr, elle ne connaissait pas les fins de mois difficiles, mais c’est tout le mois qui lui semblait long. Ses enfants étaient son principal centre d’intérêt. Son noyau autour duquel gravitait sa vie. Elle était lasse. Elle n’avait pas cessé de l’aimer, lui non plus d’ailleurs. La vie les avait éloignés peu à peu. C’était triste, mais pourtant tristement banal.
Elle lui avait dit qu’elle ne savait pas trop pourquoi elle le suivait chez lui. Elle n’avait pas envie de tromper son mari.
Mais elle le suivit. Ils montèrent au deuxième étage. Il ouvrit la porte de son appart. Elle fut séduite par ce logement à l’ambiance moderne, où tout semblait impeccablement rangé, loin de l’idée qu’elle pouvait se faire de l’appartement d’un homme célibataire.
— C’est beau.
— Oui. J’aime le beau. J’aime l’ordre. Tu souhaites boire quelque chose ?
— Qu’est-ce que tu me proposes ?
— Café, quincy, champagne ?
— Alors un petit quincy.
Il alla chercher la bouteille dans sa cave, la déboucha et servit deux verres. Ils trinquèrent, les yeux dans les yeux.
— Tu ne m’entendras pas dire que tu es belle. Je ne vais pas te servir de plats réchauffés. Tu es juste une bombe de sensualité prête à exploser. Moi ou un autre, peu importe. Tu es à un moment de ta vie où tu as besoin de plaire à nouveau. Séduire avant de sombrer dans la vieillesse et de regarder les ...