Coline (9): De délaissée à modèle vivant
Datte: 04/03/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Romainro, Source: Hds
Après ma double rupture, je me sens encore plus triste. J’oublie assez rapidement Christophe et même sa magnifique bite mais par contre impossible de me sortir Alice de la tête. Malgré sa demande, je continue de la harceler de messages mais en vain jusqu’au jour où je reçois un message d’elle qui me dit:
« Fais-moi signe la prochaine fois que tu rentres, il faut qu’on parle. »
C’est fou comme quelques mots peuvent changer le goût de la vie dans un sens comme dans l’autre. Je me dépêche de prendre un billet de train pour rentrer le week-end suivant.
Sortie de la gare, j’envoie un message à ma belle Alice pour lui dire que j’arrive le vendredi soir vers 21 heures. Elle me répond simplement de la retrouver samedi matin à 10 heures dans un café que je connais pas du tout.
Je dors pas de la nuit, j’ai hâte de la prendre dans mes bras, de sentir son corps contre le mien, ses lèvres contre les miennes… Le samedi matin, j’arrive plus d’une demi-heure avant notre rendez-vous. Quand je la vois arriver, j’en suis déjà à mon troisième café, j’ai le coeur qui bat la chamade. Je la trouve encore plus belle qu’avant. Je me lève pour l’embrasser mais elle s’assoit immédiatement.
Je démarre une nouvelle salve d’excuses mais elle m’interrompt aussi tôt. Elle m’explique qu’elle a demandé qu’on se voit pour que je comprenne que tout est fini entre elle et moi. Qu’il faut que je passe à autre chose et que je la laisse tranquille, que je dois aller de l’avant et vivre ma vie tout ...
... comme elle le fait.
Quand j’essaye de protester elle me lance:
« Tu sais, Coline, je me suis jamais sentie aussi trahie. Même si j’ai encore des sentiments pour toi, je pourrai jamais te pardonner alors ne gâchons pas encore plus notre histoire. »
Elle se lève, dépose un bisou sur mon front et quitte le café. Je fonds en larmes, je crois que j’ai jamais été aussi triste mais aussi amoureuse d’Alice. Je me rends compte que c’est vraiment moi la conne et que j’ai tout gâchée avec la personne que j’aime le plus au monde. Je paye mes consommations et passe à la gare pour avancer mon retour. J’ai besoin de me retrouver seule.
Je rentre dans mon appartement parisien, la queue entre les jambes. Je reprends lentement mon rythme d’étude et maison mais j’ai raté trop de jours de cours et j’ai pris beaucoup de retard. J’essaye de rattraper tout ça en me plongeant dans les études mais je ne cesse de penser à Alice. Ma vie est morose, je ne sors plus avec mes amis, je fais plus de sports et je console ma peine avec des kilos de chocolat.
Malgré ma décision, je n’arrive pas à rattraper mon retard, alors je baisse complètement les bras. Je continue à aller en cours mais je n’écoute pas les profs, j’ai l’impression d’être un zombie. Des copines essayent de me remonter le moral mais en vain. Des garçons essayent de profiter de mon désespoir mais je cède pas à leurs avances, je me dégoûte toute seule.
Un jour en sortant de la douche, je remarque enfin le carnage que j’ai fait. ...