1. La belle de la bibliothèque


    Datte: 03/03/2020, Catégories: fh, jeunes, inconnu, ascenseur, école, noculotte, intermast, Oral préservati, pénétratio, occasion, lieuxpubl, Auteur: Louis Saturnin Thibaut, Source: Revebebe

    ... rester encore une demi-heure ! Je me dépêche, je descends d’un étage – sans courir, j’aurais l’air de quoi, vraiment ? – la gorge sèche, des milliers d’idées, d’images qui me traversent l’esprit : voudra-t-elle faire l’amour ou me sermonner, comme elle le devrait ? L’image de ses jambes à peine écartées ; bas ou collants ? Vais-je savoir ? Son regard croisant le mien, qui dans ma mémoire est déjà plus provocateur, et même si je la trouve, je lui dirai quoi ?
    
    Me voilà à l’étage en dessous. Je la cherche, je scrute. Bon sang, un chemisier blanc et un tailleur noir, ça doit quand même pas passer inaperçu, me dis-je. En plus, elle doit m’attendre… J’ai beau chercher, elle n’est nulle part. C’est pas possible, j’ai dû la rater. Je commence à ralentir, un peu lassé. Je relis son mot, comme pour m’assurer que c’est vraiment arrivé. Pas de numéro, pas d’adresse, juste une sorte de rendez-vous. « L’étage du dessous, il faudra me trouver. » A-t-elle voulu dire l’étage complètement en bas de la bibliothèque ? C’est quand même tordu, mais foutu pour foutu essayons. Pour y accéder, il faut prendre un ascenseur. J’appuie sur le bouton et puis j’attends.
    
    La porte s’ouvre et la voilà ! Je reste stupéfait. Elle m’agrippe, appuie sur le bouton sous-sol au passage et nous voilà partis. La descente est de très courte durée, mais suffisamment pour échanger un baiser appuyé. Electrique sensation, saveur inouïe, érection instantanée. À peine les portes s’ouvrent, qu’elle m’attrape par la main ...
    ... et me traîne tout au fond d’une grande salle dont les occupants n’ont jamais fait d’autre bruit que des bruits de pages, et dont la chasteté pourrait nous faire honte si l’on se préoccupait d’eux.
    
    Arrivés dans un petit recoin à l’abri des regards, ce sont encore d’autres baisers fougueux qui m’attendent. Nous avons le temps, nos bouches se caressent, se cherchent, se trouvent, se subissent, s’envahissent. Pour l’instant, nos langues n’ont rien à envier à nos sexes. Je la touche, nos caresses s’enchaînent, chaque fois plus hardies, prises entre le désir de toucher et l’excitation de déshabiller.
    
    Je sens ses mains un peu froides qui glissent avec douceur contre mon torse. Mes mains prennent ses fesses et remontent cette jupe, coupable de toutes mes pulsions. Elle me mord la lèvre inférieure. Je sens de l’électricité. Oh oui ! Pas de culotte ! Je l’ai rêvé, elle l’a fait. Je passe une main sur le satin de l’un de ses bas, puis je baisse le bas. C’est sa cuisse, sa chair, sa peau que je veux sentir !
    
    A son tour, c’est à présent à ma braguette qu’elle s’en prend. Tombe mon pantalon sur mes mollets, puis mon boxer. Une caresse, puis deux sur ma verge, puis elle l’entoure de sa main. Là, cessent les baisers pour un moment. Elle me regarde droit dans les yeux, tandis qu’elle me branle. Elle ne me masturbe pas, elle me branle, c’est un fait. C’est tout de suite rapide, c’est un peu brusque. Ceci dit, je suis dans un tel état d’excitation que ça me permet tout juste de penser ...