Belle Epoque, un couple à part ! - Histoires de Sexe

Belle Epoque, un couple à part !

... coupelle remplie de biscuits au chocolat. J’en prends un par politesse… non, par gourmandise ! Elle en propose également à Maurice et en saisit un à son tour. Par le plus grand des hasards, elle ne prend pas place aux côtés de son mari, mais s’installe directement à ma gauche en calant son dos contre l’accoudoir du canapé. Par réflexe, je fais de même… et nos genoux se frôlent presque… belle manœuvre d’approche !

— Maurice m’a dit que tu ne débutais pas dans ce domaine. As-tu déjà eu une expérience en trio ? me demande-t-elle en me fixant du regard.
— Oui, j’ai quelques années de pratique derrière moi, mais l’expérience m’a appris que chaque nouvelle rencontre est très différente des précédentes. Je m’adapte au couple en fonction de leurs exigences et de leurs fantasmes, s’il y en a.
— Nous avons eu plusieurs rencontres qui ne nous convenaient pas parce que les gens ne respectaient pas nos désirs et ce que nous leur demandions.
— Aucune inquiétude à avoir ! Je ne vous décevrai pas de ce côté-là. Je sais que je suis, comment dit-on, « la pièce rapportée ». Même si, moi, je préfère le terme de « jouet », c’est plus sympathique, non ?
— Oui et c’est tout à fait ça. Nous souhaitons nous amuser avec toi cet après-midi. Qu’en dis-tu ?
— Je ne crois pas que j’aurai à le regretter.
— Je ne pense pas non plus, me dit Brigitte. Encore un peu de café ?
— Merci, mais j’ai besoin d’aller aux toilettes avant… pour, déjà, me « soulager » un peu.
— En sortant, la deuxième porte ...

... sur ta droite.

La nature est ainsi faite et je dois réellement vider ma vessie, dans un premier temps… mais je veux aussi donner à Brigitte et à Maurice le temps d’échanger leurs avis à mon sujet. Je tiens particulièrement à ce que le couple m’adopte et pas seulement l’un des deux. Cette manière de faire m’évite des problèmes par la suite et permet d’obtenir, en général, une réponse rapide de mes hôtes dès mon retour dans la pièce.

Au bout d’une dizaine de minutes, je pousse la porte de la bibliothèque lentement pour que la discussion éventuellement en cours puisse cesser et permettre à chacun de reprendre sa position initiale. Je passe devant Brigitte, assez près pour la toucher très légèrement. Elle ne bouge pas d’un pouce, c’est à se demander si elle n’attendait pas un tel comportement de ma part.

— Ça va mieux, dit-elle en riant. Soulagé ?
— De la vessie, oui ! tout en arborant un sourire tout aussi ironique et avec autant de sous-entendu dans la voix.

Elle a de l’humour, la dame ! Et sûrement plus encore !

— Fais-nous voir un peu ce que tu avais en main il y a deux minutes ?

Sur le moment, je n’ai pas bougé, n’étant plus tout à fait sûr de ce que j’avais entendu. Mais non, mes oreilles ne m’avaient pas trahi.

Elle s’est aperçue de mon hésitation et reprend de plus belle :

— Déshabille-toi, je veux voir la « marchandise ». Il faut bien que je me rende compte par moi-même si l’enthousiasme de Maurice est justifié à ton égard.
— Je l’espère quand ...