1. comme promis... (2)


    Datte: 02/03/2020, Catégories: Hétéro Auteur: martmyst33, Source: Xstory

    ... seraient plus propices pour faire de toi ma chose. Et pourquoi ne pas inverser les rôles ? Moi, attachée, soumise à tes lois. L’avantage de nouer poignets et chevilles sans l’appui d’un meuble quelconque est que l’objet de notre soumission peut être déposé n’importe où, en toutes pièces, en tous lieux, sur toutes les surfaces.
    
    Nouée sur l’échelle dans mon couloir, jambes et bras écartés: que cela t’inspire-t-il ? Tes doigts pourraient parcourir les moindres contours de ma peau, pénétrer les orifices de mon corps. Ta langue pourrait aller à loisir, tes dents me foudroient de l’ampleur de ton excitation, ton vit me culbute aussi suavement et furieusement que le degré de tes vices. Ma chevelure, ma bouche, mes seins, mon cul, mon con, tout de moi ne fera que ce tu exigeras. Et les possibilités sont vaste attachée en croix...
    
    Ce n’est plus un corps que j’ai, c’est un spasme à lui seul qui me tourmente et me fait suer à la vue de tous, subissant pour mon plus grand plaisir les extravagances de mon esprit. Si tu avais eu le malheur de te trouver en face de moi, mes pieds t’auraient donné de quoi endiabler le contenu de ta braguette et souiller ton pantalon de cette semence dont je me délecte. Je dois jeter mon dévolu sur le parapluie qui me tient de vit, l’ayant placé innocemment entre mes jambes et contre lequel je me trémousse le plus discrètement du monde, essayant de n’éveiller le moindre soupçon. Mais mon regard alangui, ma bouche gonflée de soupirs incontrôlés et le ...
    ... bouillonnement de mon sang effréné qui colore mes joues d’un carmin brûlant me trahissent et ces serveurs qui connaissent le contenu de mon imagination ne cessent de sourire à m’observer de cette façon.
    
    Mais que veux-tu, je suis victime des souvenirs de nos ébats, de la furie de tes éclats, de ce dar que tu m’enfonces de tes rythmes saccadés jusqu’à l’explosion, de ton sperme brûlant au plus profond de mon antre.
    
    Je ne saurai te traduire la puissance de ces souvenirs qui me paraissent aussi vrais que de nature et endiablent mes courbures. Voilà que je me cambre, que je me tords, que je me contorsionne sous la violence de mon désir. Ma langue risque de lécher le premier qui se fera trop près de moi. Mais n’étant point ton doux minois ni la carrure de ta personne, elle salivera en sa bouche, palpitant d’impatience de te goûter, de pouvoir te lamper de tout son suc. Ah... divin élixir que tu es...
    
    Constatant que je ne peux contenir ou calmer les pulsions éveillées, je me dois de me saouler ou me soulager. Glisser un doigt humide dans mon pantalon ou m’inhiber de rhum malgré le tôt de la journée. Dis-moi ce qui te ferait plaisir, je crains plus la souffrance de ma frustration que d’être démasquée par toute la maison. Même la brûlure de cette tasse de thé que mes mains ne cessent de presser ne suffit à calmer mes ardeurs. Ah ! Diantre ! L’heure de votre retour se fait attendre ! Et pour peu que la demoiselle nous accompagne... Ah ! Je n’aurais pas dû y penser, car me voilà ...