Dans le noir (4)
Datte: 02/03/2020,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... modestement. Notre corps à corps n’était pas fait pour la grande extase. Juste une décompression nécessaire et salutaire. Réussie tout de même cette étreinte rapide.
— oooOOooo —
Une robe bleu nuit qui semble collée à sa peau, des cheveux bruns légèrement ondulés tombant en cascade sur des épaules découvertes, voilà la première image de cette femme avec qui j’ai donc dansé lors de notre sortie. Danser n’étant sans doute pas le bon qualificatif compte tenu, de sa position durant l’intermède musical de ce soir-là. Je me sens gênée par cette femme qui connait de moi des parties tellement intimes alors que finalement, je la découvre à peine. Son mari, compagnon, ce n’est pas bien défini est lui vêtu d’une manière assez « sport ». J’ai passé, après les courses du début d’après-midi un long moment aux fourneaux, suivi d’une longue séance à la salle de bain. Je suis fébrile ne le cachons pas. Mais encore bien davantage depuis l’arrivée de ce couple que je découvre dans une lumière normale.
Les présentations faites, cette Sacha finalement paraît moins audacieuse que lors de notre entrevue nocturne. Son ami Arnaud, lui, parle avec élégance, et je sens de suite qu’entre toi et lui le courant passe bien. Nous prenons l’apéritif en racontant des banalités d’usage et puis je ne me sens pas très à l’aise, en songeant seulement à ce pour quoi ils sont là. Bref l’ambiance n’est pas très débridée. Ce n’est pas la flute de champagne prise avec les petits fours qui va y changer quoi ...
... que ce soit. Mais Sacha, elle, fait à mon sens des efforts pour trouver le bon contact.
Lorsque je me lève, pour me rendre à la cuisine chercher enfin les hors-d’œuvre, elle me suit. Là à l’abri du regard de nos deux mâles respectifs qui sont presque devenus des potes de longue date, elle tente une approche plus en douceur. Alors que je dresse les assiettes que je vais servir, elle s’arrange pour se placer à côté de moi.
— On pourrait se dire tu ? Je me sens affreusement en décalage avec les « vous » trop cérémonieux.
— Comme tu veux Sacha !
— Nos hommes sont déjà de connivence et s’entendent comme larrons en foire.
— J’ai vu oui… ils se sont vite acclimatés.
— Je peux te demander quelque chose de très personnel ?
— Au point où nous en sommes… vas-y je t’écoute.
— Tiens regarde…
Elle me prend le poignet et sa main me guide vers ses fesses qui sont sous sa robe. Je suis réticente à la toucher comme ça de but en blanc, sans… préambule d’aucune sorte, mais elle insiste.
— Tu vois ? Tu sens ? J’ai tellement aimé sentir… ça sous mes doigts l’autre soir que j’ai demandé à Arnaud de m’en offrir un aussi.
— … ? Ah ! Oui ? Vous… tu veux dire un bijou pour…
— Tu portes aussi le tien ?
— Non et j’ai aussi une culotte. L’autre soir j’avais perdu une sorte de pari et c’était un gage.
— Dans ce genre de petites attentions, nous avons aussi des tas de trucs en commun. Arnaud aussi aime pimenter nos soirées ou nos sorties de toutes sortes de petites ...