Histoire d'O et d'A - Histoires de Sexe

Histoire d'O et d'A

... bien faire, tu t’occupes de ma femme, et moi, je m’occupe de la tienne. Sois sans crainte, je ne lui ferai aucun mal, mais rien que du bien.

Sans lâcher mes seins, Alex s’éclaircit la voix, puis lâche, d’un ton filou :

— Ça me semble un deal raisonnable… enfin, si tout le monde est OK.

Sans arrêter de caresser délicatement les seins et les tétons d’Alice, sans se départir de son sourire, mon mari me demande :

— Opaline chérie, ça te semble raisonnable qu’Alex s’occupe de toi à ma place ?
— Euh… et si je disais non ?
— Juste pour l’esprit de contradiction ? Alors que tu sais si bien dire oui… (un sourire plus carnassier s’affiche sur le visage de mon homme)
— Euh… oui… pourquoi pas… je ne dirais pas non…
— Ce n’est pas un oui franc et massif. Répète après moi : oui, je veux qu’Alex s’occupe de moi.

Alex me fait un bref signe de la tête. Il est visiblement partisan la tournure des choses. Je ne suis pas contre, mais je déteste quand les choses m’échappent, ce qui est actuellement le cas. Néanmoins, je dis à haute et intelligible voix :

— Oui, je veux qu’Alex s’occupe de moi !
— Très bien. Et toi, Alex, tu confirmes : oui, je veux qu’Opaline s’occupe de moi ?
— Oui, je veux qu’Opaline s’occupe de moi !

Satisfait de notre double réponse, il sourit, puis, sans toutefois enlever ses mains du corps quasi dénudé d’Alice, il contourne sa partenaire sidérée de la tournure des choses. Il s’accroupit devant elle, lui caressant à nouveau la poitrine :

— Et ...

... toi, Alice, veux-tu que je m’occupe de toi ?
— Euh… je…
— Veux-tu que je m’occupe de toi, rien que de toi, là maintenant, que je te donne des caresses, des baisers, du plaisir, de la jouissance ?

Elle est totalement cramoisie, elle répond dans un tout petit filet de voix :

— Oui, je veux bien que… que tu t’occupes comme ça de moi !
— Merci beaucoup, Alice. Et toi, tu t’occuperas un peu de moi ?
— Non… Olivier…
— Non ?
— Pas un peu, mais beaucoup…

Fou de joie, mon mari embrasse passionnément sa nouvelle maîtresse. Devant ce spectacle et surtout la réponse de sa femme, Alex fait de grands yeux. Moi, je soupire, c’était prévisible. Il va falloir faire avec.

Alex, qui a le sens pratique, a vite exploité la situation, oubliant que sa femme s’était jetée sous ses yeux au cou de son rival. Je lui ai murmuré de ne pas en faire trop, sinon il serait évident que ce ne serait pas une première pour nous deux. Mon amant a rétorqué à voix basse :

— Il sait, non ? Alors, pourquoi se cacher ?
— Non, tu ne sais pas s’il sait, ou jusqu’où il sait. De plus, on dirait bien que ta femme n’est pas au courant, elle.
— Ah oui… je comprends…
— Donc, fais semblant de me découvrir, ça me changera de tes manières de butor à toujours vouloir me défoncer le cul.
— Je serai votre chevalier blanc, chère Dame de mes pensées !
— J’ai hâte de voir ça.

Je ne pense pas que les deux autres nous aient entendus, ils sont trop occupés à se découvrir. En les voyant, j’en mettrais ma main au ...