Collision
Datte: 28/02/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
uniforme,
grosseins,
bizarre,
hotel,
douche,
amour,
contrainte,
entreseins,
Oral
69,
préservati,
hdanus,
délire,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... avec l’impasse du Révérend Père Turbé, ruelle sombre sans aucun intérêt.
C’est là que le destin, en la personne de Maurice Michon, frappa.
— Personne ne bouge !
Ils se tournèrent tous deux et virent avec stupeur un petit moustachu ventripotent les menacer avec une arme. Ébahis, ils ne songèrent pas à s’enfuir.
— Par ici, et vite ! intima le bonhomme en agitant son arme.
Les deux jeunes gens obtempérèrent, inquiets. Ils firent ce que toute personne fait face à un homme armé : ils levèrent les mains.
— Rentrez là-dedans, dit-il en désignant un petit abri dans un recoin de la ruelle.
Ils se trouvaient dans un angle, là où personne ne pouvait les voir, ni surtout leur porter secours. Le regard de la jeune femme reflétait la peur ; la terreur, même. Aurélien la sentait trembler contre lui. Il est étonnant de constater que des hommes ou des femmes au bout du rouleau retrouvent une formidable envie de vivre, confrontés à un danger.
— Maintenant, embrassez-vous !
Le jeune couple le regarda, ahuri.
— Allez, plus vite que ça, merde !
Mary-Hanna connaissait Paris de réputation ; une très belle ville, mais peu sûre. Mais de là à se faire braquer pour embrasser un gars ! Les Français sont souvent définis comme farfelus, mais elle ne croyait pas à ce point.
Aurélien, terrorisé lui aussi, se dit qu’il ne fallait pas énerver cet olibrius. Il déposa un chaste baiser, délicat sur les lèvres de la jeune femme.
— Vous vous foutez de ma gueule, ou quoi ? ...
... Vous allez vous embrasser, oui ou merde ? Et ne me faites pas d’embrouilles ; vous n’avez pas devant vous n’importe qui, pas un super héros à la noix. NON, vous avez devant vous un dieu : Cupidon, le dieu de l’Amour. Les hommes ne s’aiment plus. Eh bien, je vais te leur botter le cul, moi ! Je vais les forcer à s’aimer.
— Je suis désolé, murmura Aurélien à la jeune femme.
Il posa de nouveau ses lèvres sur celles, pulpeuses, de belle inconnue. Et échangèrent un long baiser. La langue malhabile du jeune homme rencontra celle, experte, de Mary-Hanna. Ils s’embrassèrent comme si leur vie en dépendait.
Mais elle en dépendait vraiment, tout compte fait. C’était son premier « vrai » baiser ; il s’en souviendrait. La tête lui tournait. Était-ce l’émotion ? Mais la belle aussi se sentaittoute chose (1). Le résultat de l’agression, certainement. Les yeux fermés, il lui tenait délicatement le visage. Elle se serrait contre lui, recherchant un peu de protection.
Au bout de quelques minutes, Maurice « Cupidon » intervint de nouveau :
— Bien, mais on va pas y passer la nuit. Maintenant, déshabille-la.
Que faire quand on est menacé par un 38 spécial ? Obtempérer !
— Veuillez me pardonner, Mademoiselle.
Aurélien lui enleva sa veste, fit glisser la jupe le long de longues jambes fuselées. La malheureuse tremblait. Lui aussi. Lorsqu’il lui fit passer le pull par-dessus tête, deux événements concomitants eurent lieu.
Premièrement, la perruque de Mary-Hanna vint avec le ...