1. Collision


    Datte: 28/02/2020, Catégories: fh, inconnu, uniforme, grosseins, bizarre, hotel, douche, amour, contrainte, entreseins, Oral 69, préservati, hdanus, délire, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... sport le lui avaient sculpté. Et aussi un régime draconien. Enfin, son petit jardin privé : son sexe aux lèvres fines, lisses, avec juste un petit point d’exclamation de soie noire sur le pubis. Et des fesses rebondies.
    
    — Une bombasse ! devaient dire les machos idiots qui s’astiquaient le vermicelle devant ses photos.
    
    Élue plusieurs fois « Plus beau postérieur de la planète » ! Quelle connerie. Elle avait en horreur ce genre de pratique. Un concours géré par des tabloïds où l’on demandait à des lecteurs obsédés libidineux cachés derrière leur écran d’ordinateur de noter les fesses, les seins ou la silhouette d’une femme, le tout sous la haute autorité d’un soi-disant jury d’acteurs ou de chanteurs sur le retour.
    
    Elle se sentait telle une génisse jaugée par des maquignons lors d’une foire agricole.
    
    Elle se trouvait belle, mais pas heureuse. Elle aurait voulu chanter autre chose que ces idioties en anglais qui lui étaient proposées. Tortiller du cul en gueulant devenait dur à supporter. Elle possédait une jolie voix pourtant. Une tentative au printemps de proposer un disque de standards français, portugais ou espagnols – même quelques airs classiques – lui avait valu une engueulade. Son entourage lui était tombé dessus à bras raccourcis. Elle parlait parfaitement italien ou français, et était tombée sous le charme d’un Ferrat, d’un Brel, d’un Zucchero, Celentano, ou Cesária Évora. Mais rien n’y fit.
    
    Elle se sentait seule. Son entourage, justement, ne voyait en ...
    ... elle qu’une poule aux œufs d’or, une machine à sous sur pattes. Elle se sentait seule car personne ne partageait sa vie. Elle se rendit compte soudain qu’elle n’avait pas d’amis autour d’elle, de confidents, et elle ne recevait de confidences de personne. Elle n’avait que des courtisans.
    
    Quelques bellâtres lui tournaient autour, dans l’espoir de tirer un coup et de se vanter d’avoir baisé Mary-Hanna Gomez. Elle cédait à la tentation parfois, juste pour libérer un trop-plein d’énergie, pour entretenir sa libido.
    
    Ce qui renforçait sa légende de croqueuse d’hommes, légende alimentée par les paparazzis. Des paparasites, oui ! Elle ne pouvait remuer un doigt sans qu’une horde de ces crétins ne la mitraillent. C’est un peu grâce à eux qu’elle devait sa fortune, mais les bornes avaient été dépassées quand elle retrouva un de ces abrutis dans sa douche.
    
    Mary-Hanna Gomez, jeune, belle, riche, talentueuse, au beau milieu une très très grosse déprime. Et très proche de faire une très grosse bêtise. Une petite mallette de médicaments la suivait partout, des médicaments qui, pris en dose suffisante, lui auraient été fatals. Elle en trimbalait de quoi tuer un éléphant. Des médicaments, le canal proche. La jolie chanteuse avait préparé son départ depuis longtemps. Sa mère lui parlait souvent de Jim Morrison. Elle voulait en finir comme lui, à Paris.
    
    Elle ne connaissait plus rien de la vraie vie. Déterminée, elle se coiffa d’une longue perruque blonde, passa une jupe en jean neutre ...
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