Collision - Histoires de Sexe

Collision

... lèvres pour atteindre les nymphes, les caressant tendrement de la vulve au petit bouton d’amour qu’il venait de débusquer, le faisant rouler sous sa langue, le pressant entre ses lèvres, provoquant des cris, râles et gesticulations chez sa partenaire. D’ailleurs, elle se mit à roucouler, à faire des vocalises, à la grande joie d’Aurélien qui redoubla d’activité.

Ses gémissements s’entendirent de la chambre sise au-dessous, semant le trouble chez les locataires.

Mary-Hanna poussa un grand cri, pressant son sexe contre la bouche du jeune homme, l’inondant de son liquide intime, lui enserrant la tête entre ses cuisses.

Allongés sur le lit, essoufflés, les deux amants s’embrassaient tendrement. Il caressait d’une main délicate la poitrine de son amie tout en mordillant les tétons. Il enfouissait son visage entre les seins.

— J’ai tellement rêvé de ce moment, lui dit-elle. Au début j’avais honte, puis j’en ai voulu au gros bonhomme, et à toi aussi. Mais pas longtemps : je me suis souvenue de tes « Désolé… ». Je ne pensais plus qu’à toi. J’ai même fait appel à des détectives privés, en vain. Et j’ai retrouvé cette médaille, et voilà.
— Je n’ai pas arrêté de penser à toi ; j’ai acheté tous tes disques, les DVD de tes concerts, des photos. Je croyais devenir fou… Je ne savais comment, ni n’osais te contacter. Et ensuite tu me vois :
— Coucou, vous vous souvenez de moi ? Nous avons fait l’amour il y a quelques mois. ? Et puis j’avais honte moi aussi, honteux de t’avoir ...

... laissée partir seule, honteux et triste.
— Chut, lui dit-elle en posant un doigt sur ses lèvres. Tu n’as pas à avoir honte ; tu m’as sauvé la vie. Je te raconterai plus tard, car en parlant de faire l’amour…

Elle caressait le sexe de son compagnon, en pleine forme. Tout en l’embrassant, il vint sur elle.

— Attends, lui dit-elle en prenant le pénis et le positionnant à l’endroit idoine. Je me souviens de tes hésitations !

D’un mouvement lent mais sans atermoiements, il pénétra le sexe offert de si bonne grâce. Aussitôt elle lui enserra la taille de ses jambes, passant les bras autour de son cou. Il la pénétrait autant qu’elle se faisait pénétrer, lui marquant le rythme.

Elle se remit à roucouler, criant à la fois en espagnol, en anglais mais aussi en français.

Elle poussait des hurlements qui devaient ameuter la sécurité. Lui aussi se mit à pousser de grands ahanements.

— Oui ! hurla-t-il en s’épanchant en elle, tandis que presque au même instant elle s’arc-boutait, lançant un cri à rendre ridicule n’importe quelle sono.

Dans la chambre du dessous, le couple de presbytériens originaire des États-Unis en était à se demander s’ils n’avaient pas raté un ou deux trucs au cours de leur existence. Bien que choquée, madame se sentait « toute chose » (1).

Allongé sur sa compagne, Aurélien souriait aux anges, la tête posée sur le plus agréable des oreillers. Heureuse, Mary-Hanna récupérait son souffle.

— Tu sais qui est ce Cupidon ?
— Non, et j’espère qu’il ...