Collision
Datte: 28/02/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
uniforme,
grosseins,
bizarre,
hotel,
douche,
amour,
contrainte,
entreseins,
Oral
69,
préservati,
hdanus,
délire,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... dix ans, une femme de quarante ans pour son mari, et un couple gay pour un anniversaire de rencontre. Et une femme d’un âge avancé. Qu’ils allèrent interroger.
Une charmante vieille dame vint leur ouvrir la porte de son petit pavillon d’Epinay-sur-Orge.
— Madame Eugénie Chamouillard ? Connaissez-vous ce bijou ?
— Mais oui : c’est la médaille de mon petit-fils, Aurélien. Je la lui ai offerte pour ses vingt-quatre ans. Mais il ne lui est rien arrivé ? Je m’inquiète toujours pour lui. Je l’ai élevé depuis qu’il a perdu ses parents. Son adresse ? Il habite au 221 bis rue du Boulanger. Mais vous ne le trouverez pas là en ce moment : il est à son travail, au ministère de la Culture.
Les deux policiers appelèrent la commissaire : ils avaient retrouvé l’homme. Curieuse comme une femme flic, elle vint les rejoindre toutes affaires cessantes.
Aurélien Finel travaillait au Service de Recensement des Œuvres d’Art sur les Giratoires. Le SROAG, en langage technocrate, était dirigé d’une main de fer par Adolphine Chombier, surnommée « le Führer » par ses subordonnés. Petite femme autoritaire, Adolphine n’aimait pas les hommes, ni les femmes non plus d’ailleurs ; une seule personne trouvait grâce à ses yeux : elle.
Mais un homme en particulier la faisait sortir de ses gonds : ce petit bon à rien de Finel. Non qu’il travaillât mal, au contraire ; mais son air rêveur la mettait hors d’elle. Il en était devenu son souffre-douleur. Aussi, quand trois policiers vinrent s’enquérir ...
... de sa présence, elle en eut presque un orgasme. Le petit branleur était mêlé à un truc louche.
Quand ils furent dans son bureau, ils lui montrèrent la médaille.
— Est-ce à vous ?
— Oui, mais je croyais l’avoir perdue…
— Dans quelles circonstances ?
Le jeune homme rougit, balbutia quelques phrases incompréhensibles.
— Veuillez nous suivre, s’il vous plaît.
Lorsqu’Aurélien ressortit de son bureau, tête basse, escorté des trois policiers, Adolphine paradait, tel un coq nain dressé sur ses ergots.
Tout à ses pensées moroses, le jeune homme ne fit guère attention au trajet. Ce n’est qu’arrivé dans l’avenue Georges V et qu’ils s’engageaient dans l’avenue Montaigne qu’il se dit qu’un truc clochait.
Un voiturier vint ouvrir la porte de la voiture de police. La commissaire s’entretint quelques instants avec la réceptionniste. Elle passa un coup de fil et ne dit qu’une phrase :
— Il se prénomme Aurélien, et il est ici.
Ils attendirent. Peu de temps.
Une jeune femme brune sortit de l’ascenseur, regarda quelques secondes Aurélien puis se précipita vers lui. Elle se jeta dans ses bras et l’embrassa furieusement ; « Un baiser à te dévisser la tête ! » commenta plus tard le brigadier-chef Keller. Des appareils photo cliquetèrent aux alentours.
— J’en rêvais depuis si longtemps…
Elle embrassa sur les deux joues la commissaire, lui promettant de la revoir sous peu. Elle embrassa sur les lèvres le brigadier-chef Keller et le brigadier Glandin, rouges comme ...