Séparation attachante
Datte: 26/02/2020,
Catégories:
h,
fh,
inconnu,
vacances,
jardin,
douche,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
portrait,
lettres,
amourdura,
regrets,
Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe
... et finir par écarter les jambes. Ils savent tous deux que cela sera. L’attente de l’instant et de la manière les amuse et les rapproche.
Le regard que l’homme glissera alors jusqu’au haut des cuisses, ce regard attendu, désiré, fera monter en eux quelque chose d’irrésistible. Puissent-ils en profiter de la plus agréable manière, à en perdre le sommeil.
Le peu qu’ils m’ont permis de contempler de leur rencontre suffit déjà à mes prochaines rêveries.
Il n’empêche… je sais un parc, Madame, non loin de chez vous.
***
Saint-Hilaire-du-Touvet, 30 décembre, 23h12
Un soir, au retour d’une de mes journées de plage et de massages, gavée de fruits exotiques et les yeux remplis d’un paysage à la végétation luxuriante, la tête riche de nouvelles rencontres, au contact d’une population aussi généreuse que malheureuse, j’ai pris une douche.
Aussi simplement, je suis allée fouiller dans ma valise, à la recherche d’un paréo. J’ai trouvé vos présents. Le paréo était prétexte. Ce fut moins pour rompre ma solitude que pour satisfaire ma curiosité. Vous commencez à me connaître, et je pense assez, pour avoir compris que je suis joueuse.
J’ai lu votre message avec attention et j’ai sorti vos présents un à un. Votre regard, comme vous vous en doutiez, n’était pas le premier. Le vôtre a eu ce je ne sais ...
... quoi de particulièrement touchant. Associé à votre pensée, il en est devenu troublant. J’ai alors tenté de les séparer l’un de l’autre, mais ils perdaient de leur sens, chacun de leur côté. Enfin, votre douceur… elle était fondante comme du chocolat fin au palais et aux papilles. Je me suis délectée de ce présent plus que des deux premiers, que j’ai pourtant précieusement rangés pour préserver leur beauté, comme on cache les fleurs de la lumière pour les faire sécher. On ne pouvait pas m’offrir de plus beaux cadeaux cette année.
C’est ainsi, Monsieur, que par ma main, celle de cet homme a glissé sur ma cuisse, cheminant timidement mais sûrement les courbes de mon corps. De mon lit, je me suis retrouvée dans ce parc, sous cet arbre, sur ce banc. J’ai senti cette main vivante qui remontait ma jambe, effleurant ma peau, jouant avec le tissu de ma robe, narguant mon entrejambe, juste pour voir…
Je vous connais assez d’imagination pour supposer jusqu’où mes rêveries m’ont amenée. Aujourd’hui, je sais de quelles douceurs vous seriez capable. Je comprends mieux aussi vos regards et pensées. J’aurais préféré qu’ils restent un mystère. Avec eux, votre immatérialité se transforme peu à peu en réalité, piquant au vif ma pudeur.
Qui sait, un jour tiède de printemps peut-être, dans ce Parc, non loin de chez moi…