COLLECTION BLACK. L’attaque (1/1)
Datte: 25/02/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... enfin ce qu’être pleinement femme voulait dire.
Mon temps aux USA se terminait, je devais reprendre l’avion pour la France le lendemain.
Avec John nous avions échangé nos portables et les quelques jours qui avaient suivi, nous nous étions appelés restant des heures à parler en français ou en anglais.
Hélas la distance entre nous était telle que les liens se sont distendus avant de s’arrêter.
Je venais de m’installer dans l’avion, j’avais un peu d’appréhension aussi j’avais sorti de mon sac, le catalogue des œuvres de John que j’avais trouvées dans Manhattan il y a deux jours.
- Aimez-vous ce peintre mademoiselle ?
Je lève la tête John est là, toujours aussi beau.
Que fait-il dans cet avion ?
Il met un genou à terre, ouvre un écrin qu’il me présente.
- Isabelle, veux-tu m’épouser ?
Puisqu’au début de mon récit, je parle qu’il y a deux ans qu’il m’a épousé, naturellement sous les applaudissements de tous les passagers et de l’équipage, la bague est venue orner mon doigt.
Il a fait les choses dans les règles en allant voir mes parents dans le 16ème avant de me faire emménager dans l’atelier du Marais qu’il possédait depuis sa première venue en France.
Ce soir, nous fêtons notre deuxième année de mariage, ses toiles se vendent très bien mais nous avons préféré l’intimité d’un petit bouchon des bords de Seine pour entre nous, nous rappeler ce jour merveilleux.
Nous rentrons en longeant la rivière admirant les bateaux-mouches passant ...
... devant Notre-Dame toujours aussi majestueuse et finissons par emprunter une petite rue que nous savons nous rapprocher de l’atelier et la nuit d’amour que je vais lui offrir.
Un bruit de moteur nous fait monter, enlacés, sur le petit trottoir.
C’est là que tout dérape.
- Regarde la pute, elle aime sucer des bites noires.
Je me retourne, trois mecs le crâne rasé viennent de sortir d’une décapotable rouge.
L’un d’eux a une batte de base-ball dans la main.
Il approche de John qui me fait passer derrière lui pour me protéger.
J’ignore comment les choses tournent, je le vois tomber sur ses genoux.
Un coup à l’arrière de son corps lui est porté le terrassant.
- On la baise, on lui fait voir ce que c’est qu’une bite blanche.
Je suis au-dessus de John espérant le protéger, il a reçu assez de coups.
- Aspergeons là de notre sperme, je refuse à mettre ma bite dans une bouche ayant sucé un chocolat.
Trois, trois verges qui se masturbent sur moi m’arrosant de ce liquide poisseux.
Qui hurle quand j’entends la voiture démarrer emportant ces trois racistes qui m’ont abattu l’amour de ma vie.
C’est moi qui hurle avant qu’une sirène de police nous rejoigne.
Suivie de celle d’une ambulance.
John est vivant, nous nous retrouvons à l’hôpital le plus proche avant le centre de rééducation où il apprend à vivre dans son fauteuil roulant.
Un coup a touché sa colonne et a épargné ses bras, il peut peindre et commence ce qui s’appellera sa période ...