Le tournage est dans trois heures
Datte: 24/02/2020,
Catégories:
fh,
cinéma,
contrainte,
Humour
Auteur: Samuel, Source: Revebebe
... que Bergman lui-même n’aurait pu envisager.
— Dans ton cinéma, les gens ne se touchent pas. Mais toi, tu m’as caressée dès la fin du casting. Tu as passé ta main sous mon chemisier.
— Oui, mais là, c’est professionnel. Je voulais vérifier le grain de ta peau. Parfois avec la lumière du studio, on peut se méprendre.
Elle se mit à rire, ce qui fit tomber sa serviette. Elle resta nue pour lui parler en face, bien en face.
— De toute façon, j’étais venue pour le rôle, donc j’étais venue pour coucher. Je me suis dit : avec celui-là au moins, on ne perdra pas de temps. Et d’ailleurs, on n’a pas perdu de temps. Je m’excuse d’être venue avec des sous-vêtements, ce qui a fait perdre quelques minutes.
Il essaya maladroitement de la rhabiller, mais la serviette ne tenait pas sur son corps satiné. Peut-être justement à cause de son grain de peau.
— Il y a chez toi une amertume que je n’accepte pas. Enfin, tu es dans la production, bien payée pour une débutante ; on a pris du plaisir à baiser ensemble, même si tu ne veux pas le reconnaître. Il y a des gens plus malheureux que ça, non ? Encore une fois, moi, je fais la part des choses. Tu es une bonne comédienne et c’est pour ça que tu as été engagée. Ça, c’est sur le plan professionnel. Maintenant, il y a le plan privé…
— Le plan cul.
— Et le plan privé n’a rien à voir avec le plan professionnel. Il se trouve que nous nous sommes appréciés, et que nous avons eu envie de prolonger le plaisir de notre rencontre plus ...
... intimement.
— Maintenant qu’on a couché ensemble, tu prétends que ça n’a aucun rapport avec le fait que j’aie le rôle. Je ne trouve pas ça très honnête. Assume. Moi, j’assume ma part de vérité et quand j’ai pris ton sexe dans ma main, dans ma bouche et partout ailleurs, je savais ce que je faisais et pourquoi je le faisais. Tu devrais me dire : voilà, il y avait cinq filles qui se sont présentées au casting. Sur les cinq, une ne voulait pas coucher. Une autre avait des boutons. La troisième serait probablement trop timide au lit et la quatrième, je l’avais déjà sautée il y a deux ans. Alors c’est toi que j’ai choisie à condition que… Voilà ! À condition que j’écarte les jambes.
Elle se planta au milieu de la pièce en écartant bien les jambes dans une pose provocante.
— Oh là là. Avec toi, c’est tout de suite la prise de tête. Tu as fait philo ou quoi ? Je t’assure que je n’ai pas ce genre de plan. Tout est bien plus simple, plus sain, plus naturel. Et d’ailleurs, avec ce film, tu auras peut-être un autre statut. Quand on commence à avoir un nom, on couche que si on veut bien. Et tu verras que tu voudras bien. Parce que c’est la nature de l’homme, on n’y peut rien.
Cette fois son rire se fit plus espiègle ; elle vint s’asseoir sur le fauteuil en croisant les jambes.
— Je n’avais pas pensé à cela. Si je couche avec toi, c’est peut-être pour ne plus avoir à coucher après. C’est comme une vaccination en quelque sorte.
— Je peux te citer des noms d’actrices qui n’ont ...