Le concert
Datte: 24/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
cinéma,
entreseins,
facial,
Oral
Auteur: Claxton, Source: Revebebe
... applaudir sans voir le bouquet tomber au sol, sans se soucier de l’érection qui ne l’a pas quitté et qui déforme un peu son pantalon. Etant le seul à s’être levé, il semble bien que Cécile l’ait aperçu. Il est décidé à avoir son autographe ! Le directeur du conservatoire est entré à son tour sur scène pour remercier le public et l’informer que l’artiste viendra signer des autographes dans une heure dans la petite salle de concert où un cocktail est offert à l’assistance. Les gens sortent peu à peu de la salle. Il commence à faire soif ! Gérard est un peu déçu. Il va devoir faire la queue, et Cécile lui signera son autographe sans même le regarder, à la file, comme tout le monde ! Et ça, il ne veut pas. Alors, il attend, il s’est assis. La salle finit par se vider et le directeur s’est éclipsé. Gérard se lève et gagne la scène. Il se dirige au fond et écarte un rideau. Il descend une volée de marches et emprunte un couloir faiblement éclairé qui débouche sur une pièce pas très grande peuplée de cinq ou six personnes et où discutent le directeur du conservatoire et une femme d’environ cinquante ans. Gérard la reconnaît pour l’avoir déjà croisée et vue sur quelques photos. Il s’agit de Madame Moury, la mère de Cécile. Elle semble enchantée de la prestation de sa fille, et reçoit les félicitations du directeur. Gérard se fait discret, longe les murs et emprunte le couloir à l’opposé de la pièce. Il sait qu’au bout se trouvent deux loges dont les portes se font face. Il prend une ...
... grande inspiration, et toque à la porte de la loge de gauche. Il sait qu’elle est plus grande, plus spacieuse, mieux meublée que celle de droite. Il entend la voix de son idole à travers la porte :
— Entre, Maman !
Gérard ouvre la porte et entre dans la pièce, son bouquet tendu devant lui. Ce qu’il voit lui dessèche la gorge d’un coup ! Cécile est assise sur un tabouret face à la coiffeuse et à un grand miroir mural et lui tourne le dos. Elle a ôté sa robe et porte en tout et pour tout ses mocassins à talons hauts en daim noir, une paire de bas noirs auto-fixants, un string noir et un soutien-gorge noir en dentelle transparente. Les jambes écartées, les fesses cambrées, le dos bien droit, elle se coiffe les cheveux en les tirant en arrière. Entendant la porte se refermer, elle jette un regard dans le miroir et se rend compte de sa méprise. La jeune fille pousse un cri et, laissant tomber sa brosse à cheveux, attrape sa minirobe pour la plaquer prestement sur ses seins :
— Mais enfin, qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faites là ?, demande-t-elle, paniquée.
— Rassurez-vous, Mademoiselle Moury, je suis votre plus fervent admirateur, répond Gérard, tout en s’approchant de son idole. J’ai croisé votre mère en grande discussion avec le directeur du conservatoire et j’avoue que j’en ai profité pour venir vous déposer ce bouquet, en remerciement du bonheur que vous m’avez apporté ce soir.
Un peu rassurée, Cécile a malgré tout resserré ses jambes et tente de masquer sa ...