Un service
Datte: 19/02/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
cocus,
Collègues / Travail
boitenuit,
Oral
préservati,
pénétratio,
Partouze / Groupe
échange,
confession,
Auteur: RobertAnne, Source: Revebebe
... voisine. Elle veut trop en faire. Une goulue.
Sa hanche touche la mienne. Et puis ses lèvres déposent un baiser dans mon cou. Je ne peux retenir un frisson.
— Cela ne vous donne pas envie ? Pas comme elle, bien sûr, plus calme, juste vous, moi, mon copain, votre ami.
Je suis littéralement paralysée. Je ne sais quoi dire, quoi faire. Je regarde Sam, mais il est concentré sur son ex.
— Venez. Si vous voulez venir seule, sans votre ami !
Et doucement, elle fait demi-tour. Sa main saisit la mienne. Elle me regarde. Que voit-elle dans mes yeux ? Moi-même je ne sais pas. Elle fait un pas, doucement. Puis un autre, toujours me fixant du regard. Mon bras se tend. Il me suffit de dire non, de lâcher sa main ou de faire un signe de la tête. Mais je ne le fais pas. Elle paraît si douce.
Un pas en entraîne un autre. Je suis à quelques mètres et je constate que Sam n’a pas bougé. Il est tout à son spectacle.
— Sam !
Il tourne la tête. Il voit que je suis déjà éloignée. Il me rattrape et constate que je suis entraînée par la femme.
— Véronique ? Qu’est-ce que vous faites ?
— Elle vient avec moi. N’est-ce pas… Véronique ? répond ma kidnappeuse.
La façon dont elle prononce mon prénom est comme du miel. Mais tout de même je dois réagir.
— Oui… Mais venez, Sam.
Au moins en demandant à Sam de nous suivre, je n’ai pas totalement perdu la tête.
Le mari de la femme marche devant. Il est pas mal fait. De belles fesses, de larges épaules. C’est un beau ...
... couple. Ils n’ont certainement pas de difficultés pour se trouver des partenaires. D’une certaine façon, je devrais être fière.
Une chambre est libre. Nous entrons. La femme s’arrête. Sa main se fait plus ferme. Elle me fait face et elle s’avance tout contre moi. Son visage est prêt du mien.
— Je m’appelle Vénus et mon mari, Hugo.
Le temps de digérer l’information que ses lèvres frôlent les miennes. Elles sont humides. La pression est plus forte. Bientôt, je sens des bras m’enlacer. Son corps épouse le mien. Nous sommes de la même taille et je ne peux m’empêcher d’apprécier le doux contact de sa poitrine sur la mienne, de son ventre contre le mien.
Une langue viole le secret de ma bouche. La mienne défend son territoire et notre baiser devient profond, sensuel.
— Hugo va venir nous rejoindre, dit la bouche qui vient de m’embrasser.
Je ne le vois pas. Je remarque juste que Sam est allé s’asseoir et que la porte de la chambre n’est pas fermée. Qui l’a laissée ainsi ? Sam m’a expliqué que de laisser la porte ouverte donne l’autorisation aux autres de venir voir. Mais j’oublie ce détail lorsque je sens Hugo venir se lover contre moi. Me voici entre mari et femme. Maintenant ce sont deux bouches qui m’embrassent, me caressent le visage, me soupirent dans le cou ou juste sous mon oreille.
— Il va m’aider à enlever votre lingerie.
J’apprécie cette délicatesse. Cette façon de me prévenir de ce qui va arriver, me donnant l’illusion que je peux encore tout ...