1. Amour impossible ?... Ou pas...


    Datte: 17/02/2020, Catégories: hplusag, hagé, profélève, école, amour, cérébral, revede, Oral confession, amourdura, Auteur: Aud, Source: Revebebe

    ... heures ensemble, comme si les autres autour de nous n’existaient plus. Bien évidemment, nous avons évoqué cette « histoire » de notre passé commun. Il m’a confié qu’il avait eu très peur, mais qu’il me comprenait, que j’étais jeune, que malgré tout il avait été très flatté. Il a dit des phrases que je n’oublierai jamais plus.
    
    Et, étrangement, nos rapports se sont rapidement transformés en « rapports de charme ». Il me complimentait, me regardait d’une manière nouvelle et envoûtante, il me troublait plus encore que dans le passé.
    
    Il faut pourtant savoir que cet homme vit avec une femme (une professeure d’anglais) depuis une vingtaine d’années maintenant. Il m’a parlé de son couple et aussi des sentiments qu’il éprouvait à l’égard de son amie : il l’aime « à sa manière » et la respecte, mais avoue ne pas être « amoureux », au sens où on pourrait l’entendre.
    
    Ce soir-là, je me suis permis de dire à mon professeur que j’étais bien consciente que je ne pouvais pas lui demander « sa vie », alors, je lui ai demandé « juste une nuit ». Je l’ai senti troublé, mais lui aussi, sous le charme. Tout devenait possible !
    
    Trois heures du matin, le café allait fermer, il a fallu que nous sortions. Les amis de Monsieur P. Nous ont laissés seuls, nous sommes partis main dans la main et après quelques mètres nous nous sommes rapprochés comme jamais je n’aurais cru que cela puisse se produire.
    
    Nous descendons alors la rue de la Paix, il me regarde fort et me demande simplement
    
    — ...
    ... Tu voulais m’embrasser ?
    
    Il fait nuit noire, nos corps ne se touchent pas, nos visages seulement se frôlent, et il pose ses lèvres sur les miennes, tout doucement, tendrement. On se sonde. De petits baisers en baisers plus profonds, nos langues finissent par se mêler, sensuellement, fougueusement.
    
    Je découvre le goût de sa bouche, je caresse ses lèvres et sa langue, je ne suis plus rien d’autre que ce baiser intense qui se prolonge et nous enivre. Et, tout doucement, nos corps se rapprochent enfin, comme si nous étions aspirés l’un vers l’autre par nos lèvres qui s’embrassent et se font presque déjà l’amour. Nos mains d’abord se joignent et s’emmêlent, nos cheveux se caressent, nos bustes se confondent, et le désir grandit.
    
    Je sens alors le souffle chaud et rapide de Monsieur P. Au creux de mon oreille, et je l’entends me confier que je l’excite, qu’il n’en peut plus. Et déjà, je suis à deux doigts de l’extase ! Il embrasse alors mon cou et je frémis, c’est irrésistible. Une décharge électrique de plaisir me parcourt, et j’entreprends d’« oser » enfin, de me laisser aller au désir qui m’envahit depuis tant d’années.
    
    Je glisse mes mains sous sa chemise, et découvre son corps brûlant et palpitant. Sa peau d’homme est douce, son torse légèrement musclé est poilu, je sens qu’il aime mes caresses, alors je les veux plus précises. Mes mains vagabondent le long de son ventre, et arrivent près de son jean, que je dégrafe.
    
    Oui, nous sommes en pleine rue ! Il est plus de ...