1. Maud raconte ses souvenirs.


    Datte: 16/02/2020, Catégories: ff, fhhh, grp, jeunes, inconnu, copains, vacances, école, Partouze / Groupe Auteur: Karine2x, Source: Revebebe

    — Karine, tu devrais t’inscrire dans « Facebook », c’est génial, m’interpelle Maud.
    
    Nous sommes assises à la terrasse d’un café où nous reprenons quelques forces après une séance de shopping.
    
    — Cela m’a permis de reprendre contact avec une amie de pensionnat que j’avais perdu de vue, m’explique-t-elle. Et pas n’importe laquelle, ma chère, ajoute-t-elle avec un regard espiègle… Celle, me glisse-t-elle à l’oreille en se penchant vers moi, qui m’a fait découvrir les plaisirs saphiques.
    
    Très intéressée, je ne peux m’empêcher de répondre :
    
    — Raconte-moi ça !
    — J’avais juste 18 ans. J’étais en terminale.
    
    Mon amie Maud est toujours pour moi une source d’étonnement. Comme vous le savez, (voir chapitre 5) nous sommes très différentes. Le côté physique d’abord : je suis une grande brune mince toute en jambes avec guère de poitrine, elle, une petite blonde aux yeux bleus, craquante et pulpeuse. Le caractère ensuite, Maud est une extravertie 100%, drôle, insouciante, vivant au jour le jour, tout le contraire de ma pomme, longtemps complexée et coincée (voir Chp 1). Pour finir, côté vie amoureuse et sexuelle, nous sommes aux antipodes. Maud multiplie les aventures et se donne à qui lui plaît avec la bénédiction d’Alex son compagnon qui en fait autant de son côté, tandis que moi, sentimentale et idéaliste, je n’ai aucune envie de tromper Pierre, mon mari.
    
    — Ma mère m’avait mise en pension au fin fond de la Normandie parce que j’étais enragée, m’explique-t-elle en ...
    ... riant. Je ne supportais pas l’idée qu’un jour elle puisse se remarier et j’étais infernale avec tous les hommes qui lui faisaient la cour. Elle en a eu marre.
    — Logique.
    — Le pensionnat ne prenait que des filles. Il n’y avait dans ma classe que trois garçons boutonneux qui venaient des villages voisins. Ils ne parlaient que de foot, tu vois le niveau.
    — Pas de quoi tomber amoureuse, effectivement.
    — Ma nouvelle voisine de dortoir m’intéressait beaucoup plus, c’est elle dont je te parle. Elle se vantait d’avoir déjà couché avec une dizaine de mecs.
    — Vrai ?
    — Sûrement car elle avait un appétit sexuel féroce. En réfléchissant, c’est probablement à cause de ça que ses parents l’avaient cloîtrée en pension, conclut-elle avec un éclat de rire.
    — Et alors ?
    — Je vais te dire un truc marrant, Karine. Au bout d’un certain temps en pension, nous avons toutes nos ragnagnas en même temps. C’est bizarre hein ?
    — Toutes les élèves ?
    — Oui, les profs, je n’en sais rien, dit-elle en riant d’un rire communicatif.
    — Ce qui veut dire, continue-t-elle, que toutes les filles ont leur pic de libido en même temps. Tu vois le topo ? Ces jours-là, ma chère, il y a de drôles de bruits dans les dortoirs.
    — Tu veux dire que toutes les filles se masturbent ?
    — Pas toutes, bien sûr. La proportion c’est une sur deux en général, mais en pension c’était plutôt neuf sur dix. Nous étions toutes en manque de câlins et de tendresse et il y avait une certaine émulation. Un jour j’ai dû laisser échapper ...
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