Trou de la balle
Datte: 16/02/2020,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
amour,
vengeance,
jalousie,
chantage,
dispute,
ffontaine,
coprolalie,
policier,
Auteur: ???, Source: Revebebe
... bon qu’elle briffe la gendarmerie qui semble tout ignorer d’elle. Elle doit les affranchir.
Quand j’arrive chez elle, l’entrée de son appartement est ouverte. Presque par réflexe, je sors le feu que je porte toujours sur moi. Je n’aime pas les lourdes ouvertes comme ça, sans raison. Ma plus grande trouille, c’est de retrouver Adeline en petits morceaux. Je me jette dans le minuscule logement. Entrée : RAS. Salle d’eau : RAS. Salle de séjour et chambre à coucher : RAS. Cuisine…
Je me fais avoir comme un bleu. Je reçois un violent coup sur l’avant-bras qui fait valser mon pétard, plus une mandale dans la gueule qui me fait voir 36 chandelles. Lorsque je me relève, je suis mis en joue avec ma propre arme par un individu à la ganache patibulaire.
— C’est donc toi le fouille-merde… il me lance. Tu aurais mieux fait de ne pas aller plus loin et de laisser la police s’enfoncer.
— Ce n’est pas Roland qui a tiré sur la voiture ?
— Ha-ha ! Roland, il ne sait pas tenir une arme, et une cible immobile à un mètre il la louperait.
— Alors qui en voudrait à Daphné ?
— C’est moi, Ducon. Eh oui, la boîte que dirige Roland, je suis associé, et cette putain voulait faire un audit des comptes. Mes petites combines auraient été découvertes. Et puis cette Sainte-Nitouche, elle n’a jamais voulu que je la saute ; ça lui aurait appris les bonnes manières car avec Roland ce n’était pas folichon. Alors je l’ai fumée. Roland n’a même pas été inquiété, grâce à ses relations et à celles de ...
... sa famille. Toi, tu ramènes ta fraise, et à dire vrai, je devrais te dire merci car en impliquant Roland, en le foutant en taule, cela va me permettre non seulement de continuer mes arrangements et de prendre la direction de la boîte.
Ces quelques informations et le coup pris me font tout remettre en place. Ce type qui me tient en joue, ce doit être Jerry. Il m’avait paru bizarre qu’il souffle que son ami Roland avait pu quitter la réception le soir de l’accident. Roland avait sans doute poursuivi la voiture de sa femme, l’effrayant et l’obligeant à rouler vite, trop vite. Par contre, ce que Roland et Daphné ignoraient, c’est que sur le parcours un homme expert en tir n’hésiterait pas à la tuer.
— Maintenant que tu sais tout, me dit-il, nous allons nous quitter.
Il appuie sur la détente. Un grand « bang ». Non, juste un malheureux « clic ». Son instant de surprise me permet de me jeter sur lui, de l’envoyer valdinguer et de récupérer mon feu. Il est prêt à revenir à l’assaut. J’esquive en lançant :
— Seule la première balle était à blanc.
— Je vais te…
Je lui fais piger ce qu’il n’a pas voulu entendre. Je tire sur ses guibolles. Il s’affale comme une merde. Le coup de la première balle à blanc permet d’éviter une bavure et surprend tout autre que moi. Il se tient le genou en gueulant comme un cochon qu’on égorge.
— Ah, oui, le genou, c’est douloureux et ça prend beaucoup de temps à se remettre. J’aurais bien visé les couilles, mais je ne suis pas un si bon ...