1. Je ne suis pas lesbienne, mais... (3)


    Datte: 28/03/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... s’absorbent.
    
    Cela n’a rien de parfait : elles sont inexpérimentées, un peu craintives. Patricia n’a embrassé qu’une seule copine avant cela, une cousine. Noëlla n’a jamais roulé une pelle à une fille de sa vie. Mais cela ne compte pas, elles n’y pensent même pas : leurs langues s’agitent, s’entortillent l’une dans l’autre. La curiosité gomme les tâtonnements. Et puis de toute manière, elles refusent de voir cela comme autre chose qu’un jeu parfaitement innocent.
    
    Pourtant, de la salive est échangée, des haleines se mêlent, leurs mains se posent un peu partout, froissant tous les vêtements sur leur passage. De plus en plus remuées, elles sentent que le baiser qu’elles partagent fait naître une émotion entre leurs cuisses, dont elles ont de plus en plus envie de s’occuper. Elles perdent un peu la tête et ne cherchent pas vraiment à la retrouver...
    
    Pourtant, Patricia surprend Noëlla en la repoussant, d’un geste un peu brusque. Le fil de salive qui relie leurs bouches s’étire et finit par rompre, laissant la rouquine vexée et frustrée. Mais elle comprend vite le but de la manœuvre quand elle voit Pat se trémousser pour retirer aussi vite que possible son pantalon. Il est moulant, mais elle y parvient et celui-ci chute autour de ses chevilles. Sans perdre une seconde, elle franchit l’élastique de sa petite culotte, puis enfonce ses doigts dans son sexe collant.
    
    Impudique, elle se touche, darde en direction de sa copine un regard de défi, sourit, puis s’apprête à ...
    ... l’embrasser à nouveau, mais Noëlla, incapable de formuler une objection à haute voix parce qu’elle respire par saccades, veut se masturber elle aussi. En un geste nerveux, elle défait la fermeture éclair arrière de sa jupe et tire sur le vêtement jusqu’à ce qu’elle s’en débarrasse.
    
    Voilà. Patricia plaque sa coloc sans ménagement contre la porte du frigo. Cela fait un bruit creux. Elle repart à l’assaut de sa bouche, avec davantage de voracité qu’auparavant.
    
    A présent, leurs visages sont soudés l’un à l’autre dans un baiser qui produit des bruits de succion mêlés à des gémissements presque silencieux. Chacune a une main dans sa culotte; l’autre allant s’aventurer, espiègle, sous les vêtements, sur la dentelle du soutien-gorge, sur l’arrondi des fesses.
    
    Tout cela bascule franchement dans la folie.
    
    Sans jamais décoller leurs bouches emboîtées où s’ébattent leurs langues malicieuses, elles s’enivrent de cette nouvelle masturbation en tandem, de leurs phalanges enfoncées entre leurs cuisses parmi leurs lèvres luisantes qui, à chaque effleurement autour des replis ruisselants de leurs sexes, les fait progresser de plus en plus loin le long d’un chemin d’extase où elles choisissent de s’égarer, toujours un peu plus profondément, la respiration toujours plus rauque et hachée, la peau qui devient presque douloureuse à force que le plaisir la fragilise, la chair de poule, les jambes qui se dérobent, les vêtements qui se froissent, les cheveux défaits, salés par la sueur, et ...