Atelier d'artisanat - 1
Datte: 15/02/2020,
Catégories:
fh,
cocus,
voisins,
jalousie,
Oral
pénétratio,
extraconj,
Auteur: Passerose, Source: Revebebe
... l’amour.
Pour rien au monde ! Je me déclare fatigué par ma partie de tennis, tourne le dos comme elle a si bien su le faire depuis le début de la semaine. Apparemment, elle n’avait pas préparé la rencontre de ce soir dans la forme où elle l’a vécue ; mais elle n’a pas offert de résistance à l’attaque progressive infligée et a fini par succomber au charme du séducteur, heureuse et flattée peut-être de compter parmi les élues de son tableau de chasse. Allez donc comprendre toutes les manifestations de la vanité. Le carême est passé mais j’entre dans une volontaire période d’abstinence ; cocu peut-être mais pas père nourricier d’un bâtard. Je m’endors malheureux au son des soupirs de Rose en proie à un rêve érotique.
Le mardi suivant, vers 18 heures, je sonne à la porte de Gilles. Il est à l’atelier avec sa cour féminine. Une magnifique blonde, aussi blonde que ma Rose est noire de cheveux, m’accueille aimablement. Nous nous connaissons de vue seulement ; notre implantation dans le lotissement est récente. Elle sait que Rose fréquente l’atelier où son mari exerce son art. Elle est rayonnante, confiante en sa beauté, belle femme charmeuse, fière de sa réussite en amour auprès d’un homme qui se vante d’être fidèle alors qu’il est courtisé plus que la moyenne par ces dames en quête d’occupations artistiques à la mode ou d‘émotions nouvelles.
— J’ai, madame, bien malgré moi, à vous entretenir d’un sujet désagréable.
Sur son front passe une ombre, mais elle retrouve sa ...
... sérénité et m’encourage du regard à poursuivre.
— Madame, votre mari entretient avec mon épouse une relation qui met mon ménage en danger.
— Votre femme ? Fait-elle partie de ces petites intrigantes qui harcèlent mon mari ? Je lui ai déjà conseillé assez souvent de cesser ce bénévolat avec ces paumées insatisfaites. Ça ne lui rapportera que des ennuis.
— À vrai dire, madame, et malgré ce que vous en pensez, j’ai quant à moi la certitude que votre mari n’est pas aussi vertueux qu’il le prétend. Vous ouvrez de grands yeux. J’ai surpris jeudi soir, à mon domicile, votre mari donnant à ma femme un cours particulier d’une nature à en étonner plus d’un. J’ai par un retour simulé bruyant mis fin à son entreprise, à laquelle je l’avoue à mon plus grand désespoir mon épouse s’est prêtée avec une facilité déconcertante. Ils ont juste eu le temps de se rajuster. Mais l’état d’excitation dans lequel je les ai retrouvés après avoir observé le manège pendant près de deux heures d’une cachette, a failli me livrer une épouse si bouleversée que j’ai dû repousser ses assauts. Peut-être votre mari a-t-il eu des restes de tendresse avec vous ce jeudi ? Cela ne me regarde pas bien entendu. Fouillez votre mémoire, vous avez peut-être le souvenir d’un regain d’affection qui confirmerait mes dires. Quand je suis arrivé chez moi, je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander s’il souffrait de priapisme.
Elle avait l’air consternée, mais ma dernière phrase lui arrache un éclat de rire :
— Oh ! ...