1. Atelier d'artisanat - 1


    Datte: 15/02/2020, Catégories: fh, cocus, voisins, jalousie, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Passerose, Source: Revebebe

    ... discutant des activités de la soirée. Au passage, j’avais répondu aux salutations de voisines. Vers neuf heures, je décidai d’aller au-devant de Rose qui avait dû s’attarder. Je ne la rencontrai pas en route, la salle d’activité était dans le noir et fermée. Je m’engageai à continuer ma promenade en faisant le tour complet du quartier. Un couple me devançait, se déplaçant à allure lente.
    
    Progressivement je les rattrapais et distinguais dans la pénombre que Rose raccompagnait l’un des animateurs de l’atelier qui demeurait non loin de notre maison, dans une impasse. Ils devisaient tranquillement alors que, m’étant aligné sur leur allure, je les suivais sans entendre le contenu de leur conversation. Arrivés à l’impasse de Gilles, ils s’arrêtèrent pour se donner une accolade. Rose soudain accéléra le pas et en quelques enjambées rapides pénétra dans le jardin. D’un pas tranquille, j’arrivai à ma porte, la lumière éclairait la grande salle et Rose s’employait à fermer les volets. J’entrai à mon tour pour entendre :
    
    — D’où viens-tu à cette heure ?
    — Après le passage de tes collègues, je me suis inquiété de ne pas te voir revenir. J’ai voulu venir à ta rencontre, je suis arrivé au local : tout était fermé, alors j’ai continué en pensant te rattraper en contournant le quartier. Je ne t’ai pas trouvée. Mais tout est bien qui finit bien, puisque tu es rentrée saine et sauve. Par où es-tu passée ?
    — J’ai donné un coup de main à Gilles pour ranger le matériel et nous sommes ...
    ... revenus par le bas de la rue. Tu nous as suivis à distance. Chaque mardi, l’une de nous aide le moniteur selon un roulement, sauf s’il y a une absente. Aujourd’hui c’était mon tour pour la première fois. J’aurais dû t’avertir en partant.
    
    Tout est donc clair. Je me suis inquiété sans raison. Nous pouvons reprendre le cours de notre vie paisible. Le mardi suivant, à la même heure, dans la fraîcheur de la nuit tombante, deux petits groupes de jeunes femmes reviennent de l’atelier en riant et devisant. Rose n’en fait pas partie. J’en suis étonné, mais je m’inquiète moins. J’attends à l’entrée de la propriété, fais le tour du jardin, m’arrête à contempler les pivoines qui se referment pour passer la nuit, arrache une mauvaise herbe et finalement reviens près de la rue. À l’entrée de l’impasse Gilles et Rose s’accordent une accolade prolongée, continuent à discuter comme s’ils avaient du mal à se séparer. Enfin Rose se met à courir comme pour rattraper le temps perdu. Elle m’aperçoit et, bien qu’essoufflée, m’explique sans que je l’aie interrogée qu’elle a dû remplacer son amie Julie qui était absente ce soir. Je ne relève pas. Tout va bien.
    
    Le mardi suivant, intrigué par l’excès de bonne volonté de Rose, je passe, un peu avant 20 h 30, devant les vitres éclairées de l’atelier. Des rires et des piaillements s’échappent par une baie qu’on referme ; derrière moi la porte s’ouvre et ces dames joyeuses sortent. L’une d’elle à haute voix rigole :
    
    — Elle en pince, Rose ; elle est ...
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