1. Songerie


    Datte: 15/02/2020, Catégories: fh, jeunes, vacances, bain, forêt, revede, intermast, nostalgie, Auteur: Pierrot, Source: Revebebe

    ... le mien, retardant sans cesse l’instant fatidique, repoussant l’explosion, me maintenant continuellement sur le fil du rasoir.
    
    Mon corps tremblait. Il se crispait et se détendait. Je n’étais qu’un jouet, un jouet entre les mains de ma compagne. Une petite phalange suffisait. De l’extrémité de l’index, Cécile s’amusait avec mon corps, avec mon plaisir latent, avec mon désir et mes fantasmes.
    
    Le doigt s’immobilisa une nouvelle fois. J’avais l’impression que je ne pourrais pas tenir, mais je résistais, tout frémissant, pendant que mon amie me laissait l’illusion de pouvoir reprendre un peu du contrôle de moi-même. Ce fut de courte durée.
    
    Un petit plongeon sur les restes de la goutte de sperme, et le bout du doigt reprit son manège, plus lentement encore, plus sournoisement. C’était à peine s’il bougeait. Bougeait-il, même, ou mon imagination suffisait-elle à m’en procurer la sensation ?
    
    L’onde de plaisir intense revint peu à peu. Elle montait en moi, faisant cogner mon sang dans mes tempes. Je serrais les dents, respiration bloquée. J’ouvris les yeux, redressai la tête. Le doigt était là, luisant et immobile, tandis que mon bassin était comme tétanisé par son équilibre précaire et désespéré entre la voie du relâchement et celle d’une violente et presque douloureuse extase. J’entendis Cécile rire doucement quand quelques gouttes de sperme suintèrent et coulèrent le long de mon gland. Les spasmes de la jouissance n’étaient pas encore présents, mais lorsqu’ils vinrent ...
    ... enfin, quelques secondes plus tard, je ne pus m’empêcher de pousser un râle de plaisir et de soulagement mêlés.
    
    Je sentis le liquide épais se répandre sur mon ventre, emplir mon nombril, poisser mon pubis. Cécile approcha la bouche de ma joue et je tournai la tête pour prendre ses lèvres. Ses doigts à présent trempés de sperme caressaient doucement la surface hypersensible de mon gland violacé, appelant les ultimes contractions de mon orgasme.
    
    Je fus étonné de la moiteur de son visage, de la transpiration qui humidifiait son nez, ses joues, son front, ainsi que de sa respiration précipitée. Les sourcils froncés, elle me donnait de petits baisers. Je maudis mentalement mon égoïsme. Je n’avais songé qu’à mon propre plaisir. J’échappai aux lèvres de ma compagne, tournai la tête. Cécile en profita pour me mordiller le lobe de l’oreille. Elle relâcha mon sexe qui se détendait, se hissa sur moi et m’embrassa une nouvelle fois, posant sur mes joues ses doigts humides. Deux d’entre eux vinrent remplacer ses lèvres au contact des miennes. Je pensais qu’elle voulait me faire goûter à ma semence, mais c’est une autre senteur épicée que je connaissais bien qui s’offrit à mes papilles.
    
    Cécile sourit en se frottant contre moi. Nous étions à nouveau bons pour la baignade !
    
    J’arrêtai mes pas. Depuis plusieurs longues minutes, je n’étais plus attentif à rien. Je posai mon sac et m’épongeai le front d’un revers de main. Une érection embarrassante gonflait mon short et l’envie de la ...