1. Je te rêvais et tu existes


    Datte: 28/03/2018, Catégories: fh, couple, amour, Oral pénétratio, fsodo, journal, coupfoudr, amourpass, Auteur: Patsy, Source: Revebebe

    ... relève et agrippe mes cheveux. Je l’encourage :
    
    — Vas-y, domine-moi comme ta chienne !
    
    On joue en partie nos écrits érotiques de la veille tout en improvisant, comme toujours. Pourtant, il n’y a encore ni menottes, ni cuir ni latex, ni aucun accessoire sado-maso du fantasme évoqué… Pas encore…
    
    Ces paroles énigmatiques, il me les a textotées. Face à moi (plutôt derrière moi, d’ailleurs) ce ne sont plus des mots qu’il lâche mais sa fougue. Son corps transpire ses désirs les plus intimes, les plus enfouis, les plus ardents.
    
    — Oui, lâche tout dans mon cul.
    
    Sa jouissance s’élève avec la mienne. Ses cris font écho aux miens et je sens un torrent me remplir, une cascade se déverser dans mon ventre !
    
    Alors, doucement, Pat quitte ma grotte inondée. Le débordement de sa sève s’écoule le long de mes cuisses. Un lent retour à la réalité… le temps de réajuster nos souffles, de calmer la cadence de nos battements de cœur. Nos yeux se parlent et se comprennent.
    
    Pas de mots… des sentiments… et ça, ça ne se voit pas…
    
    Oh si, ils se voient en cet instant, je les vois et je les ressens pleinement ! On atterrit doucement. Patrick s’installe sagement sur l’un des tabourets de bar. Moi, anticonformiste, je pose mes fesses sur ce bar puis je m’y allonge à plat ventre, lascivement. Il m’observe.
    
    — T’as eu ça où ?
    
    Pat désigne mon corset de satin noir dont le laçage au dos attire son attention (eh oui, jusque-là, il n’en a pas eu le temps !) Il étudie ma lingerie : les ...
    ... bas, les jarretelles et le laçage du serre-taille qui mérite un réajustement. Je lui suggère alors :
    
    — Allez, défais-le et remets-le si tu veux.
    — Hum oui. En plus il n’est pas assez serré, tu l’as pris trop grand.
    
    Il se lève et entreprend ce délicat exercice qui consiste à passer les cordons dans les œillets dans une suite logique, à serrer mais pas trop… et à ne pas nous exciter à nouveau trop vite ! C’est risqué et ce n’est pas gagné !
    
    Je le laisse faire. Je résiste (enfin en apparence) aux effleurements de ses doigts sur mon dos, de ses avant-bras sur mes fesses nues et rebondies. Or, pendant qu’il est tout à mon corset, je laisse nonchalamment tomber mon bras gauche dans le vide. Ma main chatouille sa jambe, taquine son sexe, ses bourses que je sens à nouveau se remplir. Il résiste, il contrôle mais ce n’est pas mon cas ! Mes fesses se soulèvent légèrement au rythme des caresses de ma main sur sa hampe et ses boules fermes. Le temps semble s’être arrêté lorsqu’un doigt curieux s’immisce dans ma chatte humide, non, presque trempée ! Un deuxième doigt, puis un troisième viennent s’y exciter et y marteler mon point G ! Patrick m’a suivie dans mon petit jeu, a répondu à mon invitation. Sa bouche chaude boit goulûment le coulis qui s’écoule à la porte de mon antre. Sa langue s’y propulse. Oh, quelle extase ! Aucune parole… juste des sons qui s’échappent de ma gorge étouffée par une jouissance profonde, jusqu’à ce que je respire à nouveau.
    
    — Oh j’en peux plus, ...
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