Mia
Datte: 09/02/2020,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
forêt,
autostop,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
nostalgie,
coupfoudr,
Auteur: Katzou, Source: Revebebe
... l’empreinte de son sexe sur la selle en skaï de la moto, dessinant la découpe d’une amande.
Elle resta à côté de sa voiture, belle et fine, éclairée par la lumière jaune des phares et je remplis le réservoir. Elle avait jeté sa robe sur le siège arrière comme du linge inutile.
Elle avait une drôle de façon de se tenir, accoudée à la tôle froide de sa voiture, la peau tout contre l’acier laqué et elle semblait totalement indifférente à sa nudité comme si cela allait de soi qu’elle se trouve ainsi devant moi, sans complexes, sans gêne aucune.
Quant à moi, j’étais ému, ému et fasciné : j’avais du mal à ne pas regarder son ventre doux et si bizarrement dévoilé, le triangle noir habituel me manquait et l’audace de cette fille me la rendait encore plus attachante. Je ne bougeais pas, figé comme par une vision extraordinaire…
Je revissai le bouchon du réservoir et la regardai dans les yeux. Cela dura une éternité puis elle s’assit à l’intérieur, sans se rhabiller et posa les mains sur le volant, le regard fixé sur la route qu’éclairaient en jaune ses phares. J’attendis qu’elle démarre.
Je tremblais intérieurement, désespéré de ne plus la revoir, de la perdre, malheureux de n’avoir été qu’un bref moment de plaisir dans sa vie, je voulais la revoir, mais quelque chose en moi m’empêchait de lui demander si j’allais la revoir et quand.
Elle mit en route le moteur et se pencha quelques instants sur le siège du passager, fouillant dans la boîte à gants puis elle ...
... griffonna quelque chose sur un papier.
Elle ressortit et me remit une note d’hôtel « Best Western, Acapulco », sur lequel elle avait dessiné un plan compliqué et mis son nom : Mia.
Le papier de mauvaise qualité venait d’un de ces carnets utilisés par les serveurs dans les hôtels, les restaurants. Il venait de loin.
— Tu peux venir me voir demain si tu veux, je serai là ou sinon tu t’adresses au bar du village, j’y suis de temps en temps.
Ses yeux, profonds et clairs me découpèrent à nouveau.
C’étaient ses premiers mots depuis que je l’avais dépannée.
— Je viendrai.
Tu parles, j’étais complètement« upset » quand elle me dit cela, et je suivis sa silhouette jusqu’à sa voiture. Elle était belle, et me chavirait le cœur. J’imaginais la journée du lendemain. Je la rappelai alors. Elle se retourna, je descendis de la moto, et m’approchai d’elle. Elle s’arrêta près de moi et ne bougea plus, fermant les yeux : elle s’abandonna.
Je la pris dans mes bras et l’embrassai, goûtant encore une fois son haleine fleurie et le parfum de sa peau nue, posant doucement mes mains sur son dos nu, sur ses fesses. J’étais fou de la sentir si légère contre moi. J’avais encore envie d’elle, je savais que cette fois-ci elle crierait vraiment…
— Mia, je te remercie !
Elle avait l’air étonnée.
— À demain, Max. Tu viendras ?
Je résistai à tout ce qui me passait dans la tête, un flot énorme d’images, de désirs, de besoins, je lâchai son corps et m’éloignai d’elle. Je ne sais pas ...