Révolte d'une épouse soumise - Histoires de Sexe

Révolte d'une épouse soumise

... enveloppe par dessus la table. Sarah en sortit des photos représentant Pierre et une femme plus âgée que lui se tenant l’un l’autre. Il était heureux au bras de cette femme. Une photo les représentait en train d’échanger un baiser passionné. Le rapport du détective indiquait les entrées et sorties d’un hôtel. Sarah reposa les photos et l’enveloppe, elle en savait assez. Béa reprit :

— Je suis désolée, mais il fallait que tu saches. Je ne laisserai pas un homme quel qu’il soit se moquer impunément de ma meilleure amie que je considère comme une sœur.
— Qu’est ce que je dois faire à ton avis ?

Avant de répondre, Béa dévisagea un instant son amie qui venait de prendre conscience de la trahison de son mari.

— Je ne peux pas prendre les décisions pour toi. Par contre, tu peux compter sur moi pour t’épauler.
— Merci, je sais.

Un long silence s’installa dans la pièce. Sarah regardait au loin, sans vraiment fixer son attention sur quelque chose de précis. Béa était assise au fond du divan et observait Sarah. D’un coup Sarah reprit la parole :

— Je vais demander le divorce, il n’est plus question que je vive avec lui !
— Ok, ma chérie, tu fais le bon choix. Tu n’auras aucune difficulté à obtenir un jugement favorable avec les preuves du viol et celles de l’adultère.
— Je lui laisse la maison, du moment qu’il me paie ma part rapidement.

Béa reprit :

— Pour tous ces détails, je te mettrai en contact avec mon avocat. Par contre, tu devrais peut-être l’appeler, ...

... pour lui annoncer, non ?
— Non, pas ce soir. Je suis fatiguée. Si cela ne te dérange pas, je vais me reposer. Je ne dînerai pas avec toi.

Béa comprenait que les deux jours qui venaient de s’écouler avaient été particulièrement éprouvants pour son amie. Elle lui conseilla de se reposer et la regarda s’éloigner, d’un pas las. Béa se dit qu’il allait falloir secouer Sarah dans les jours qui viennent afin de ne pas la laisser s’enfoncer dans la déprime.

V – La fête

Béa se leva comme à son habitude très tôt et se mit à l’écriture de son livre. Puis vers midi, ne voyant pas Sarah, elle décida d’aller vérifier que tout allait bien.

Arrivée devant la maisonnette, elle frappa à la porte et entra sans attendre de réponse. Surprise, elle trouva Sarah habillée et maquillée qui rangeait le salon.

— Bonjour, ma chérie, tu m’as l’air en pleine forme ?
— Bonjour Béa, ça va, j’ai bien dormi, ce qui m’a permis de me lever tôt et de régler un certains nombre de mes problèmes. Tu veux un café ? Il y en a du tout chaud dans la cafetière.

Les deux femmes s’installèrent sur les tabourets hauts, autour du bar qui séparait la partie cuisine du salon. Sarah servit le café. Puis elle expliqua qu’après s’être levée reposée, elle avait appelé Pierre sur son portable. Au début, de la conversation, il lui avait ordonné de rentrer à la maison se doutant de l’endroit où elle avait passé sa journée. Il n’a émis aucun remord quand au viol, même quand Sarah a tenté de le lui rappeler. Très en ...