CHAPITRE 16 : Union
Datte: 06/02/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Cramache, Source: Hds
... première fois qu’on s’est vus nus ?
-Tu n’as pas été surpris par ma queue, ni rien. Au contraire, tu as tout de suite su quoi faire.
-C’est parce que j’étais préparé, j’ai passé des heures à l’imaginer et à penser au pire. Comme par exemple, un gland si énorme qu’il n’entre pas dans ma bouche. L’horreur, je trouve, ne pas pouvoir te sucer.
-Je vois ce que tu veux dire.
J’éclate de rire, parce que moi, je ne m’étais pas préparé. Tout comme je n’avais pas été préparé pour notre première pénétration. J’ai pensé l’être, ça s’est fait sans que je le prévoie. Le petit sourire sur le visage de Sylvain confirme que lui aussi repense à ce jour. Je ferme les yeux, mon sexe se tend. Il se peut que je n’aie pas encore perdu toute ma vigueur. Je me laisse aller à ce souvenir pendant que Sylvain caresse mes jambes.
Je me réveille, c’est enfin le week-end. La semaine a été longue, Sylvain et moi, on n’a pas pu beaucoup se voir. Son chef l’a forcé à faire beaucoup de remplace-ment, et il devient dingue. Heureusement, le délégué syndical a réussi à court-circuiter le chef, et a obtenu pour lui deux jours de repos supplémentaires, lun-di et mardi. Il est prévu qu’on se voit plus tard dans la matinée, mais je suis trop impatient. Depuis que j’ai réalisé que je l’aime, je ressens le besoin d’être avec lui, pas forcément pour le sexe. Sa seule présence me suffit. Je me lève en ignorant mon érection, je prends une douche et un café, et je fonce chez lui.
Maurice, son père, ...
... m’accueille chaleureusement, et m’annonce qu’il dort tou-jours. Sylvain est rentré à plus de deux heures du matin, alors qu’il devait finir à vingt-deux heures. Je jette un œil dans sa chambre, il est paisiblement endormi au-dessus de son lit. Je retourne dans la cuisine où une tasse de café m’attend. Maurice semble inquiet, bien qu’il essaye de le cacher. En posant quelques ques-tions, je comprends qu’il a des soucis à son travail, et bien sûr, il trouve que son fils en fait trop pour mettre de l’argent de côté. Je suis d’accord avec lui, il doit abandonner ce poste pour une formation.
-Mince, dit Maurice, il est presque onze heures trente, il faut que je passe au pressing. Tu restes pour manger ?
-Ça dépendra de Sylvain. On n’a rien prévu de particulier.
-D’accord. Alors, à plus tard.
Je décide de retourner voir Sylvain. Il ne porte que son slip noir, il est sur le ventre, ses longues jambes poilues dépassent du petit lit. Je me déchausse, et m’allonge près de lui. Je hume son odeur, sueur et musc, mon mélange favori. Il ne bouge pas d’un pouce, il a le sommeil lourd. Son souffle est paisible, il soulève à peine sa poitrine. Je pose ma joue contre son dos, et mes yeux se ferment pendant que je caresse légèrement sa peau. Je ne veux pas le réveiller, juste être en contact avec lui. Si je m’écoutais, je serais nu. Pour compenser, je durcis dans mon bermuda.
Le temps passe sans qu’il ne remue, et ça me convient parfaitement. Je contrôle mon érection pour qu’il ne la ...