1. La plume


    Datte: 06/02/2020, Catégories: fh, inconnu, hotel, fsoumise, Oral pénétratio, fouetfesse, fsoumisah, Auteur: Aurel59, Source: Revebebe

    ... n’entend plus, chaque fois qu’il entre et ressort d’elle. Elle se caresse les seins, elle transpire. Il fait définitivement bon dans le noir.
    
    Un raz de marée est en train de naître dans ses entrailles. Il va tout submerger, elle, lui, eux deux. Elle voudrait mourir, elle voudrait vivre, elle veut jouir, ici, tout de suite, elle se rêve impudique, elle se voit offerte, c’est intolérable, c’est insensé, c’est si bon.
    
    Alors la vague arrive, du fond de son esprit, du fond de son corps. Elle pousse un cri, animal, brut, comme le premier cri d’une femme qui renaît. Tout son corps tremble, elle cherche un appui. Elle ne tient plus et se laisse retomber. Elle est partie avec la vague, qui continue à rouler en elle. L’inconnu est derrière elle, il s’est relevé. Elle ne peut voir son sourire mais elle sait qu’il va la prendre. Elle est prête. Après les sensations fines et délicates de la langue, c’est un membre ferme et dur qui la pénètre. Une force brute qui entre et sort lentement. Calme, sereine, elle le laisse prendre possession d’elle. Elle est envahie par ce sexe qui remplit son ventre, par ces vibrations qui émanent de son intimité, par son désir qui grandit comme un feu qu’on rallume. L’homme accélère et s’accroche à ses fesses. Il ralentit et glisse ses mains sur son dos. Il joue avec elle, alternant entre les rythmes et les mouvements. Quand elle ne résiste plus, c’est elle qui se plante sur lui d’un coup de hanches et lui débute alors des allers et retours plus amples, ...
    ... plus forts aussi.
    
    Après de longues minutes de cette danse, l’homme se retire et s’allonge à côté d’elle. Elle vient s’installer sur lui, ses ongles se prennent dans le duvet de son torse. Elle met en mouvement son bassin, longue rotation autour d’un axe central. À mesure qu’elle se balance, qu’elle se lève et se rassoit, qu’il bouge en elle, et elle sur lui, s’opère une sorte d’alchimie. Les souffles s’entremêlent, les gémissements se répondent. Ils vont venir ensemble, c’est écrit dans leur chorégraphie. Penchée sur lui, elle plaque ses mains de part et d’autre de son visage. Lui lève la tête, pour venir manger ses seins, qui se balancent. Parfois sa langue parvient à toucher un téton mais elle abandonne bien vite ; entraînée par son poids, la tête retombe sur le lit. Alors, l’un dans l’autre, ils montent, l’un avec l’autre, ils vont vers cette explosion. Ils ne s’attendent pas, ils s’accompagnent, tout en profitant de l’extase des corps. Et c’est ainsi que dans un dernier mouvement profond, il vient, au fond d’elle, tout au fond. Elle appuie de toutes ses forces avec son bassin pour le faire entrer davantage. Ils ne peuvent plus s’entendre, leurs oreilles bourdonnent. Pourtant, que leur chant d’amour est mélodieux !
    
    Comme après un combat, ils s’allongent, toujours l’un dans l’autre, blottis peau contre peau. Aucun mot échangé, pas une parole. Les yeux sont lourds, les corps aussi…
    
    Elle se réveille, lentement. Il fait jour dans la chambre, les rideaux sont ouverts, ...