La plume
Datte: 06/02/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
hotel,
fsoumise,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
fsoumisah,
Auteur: Aurel59, Source: Revebebe
Comme d’habitude tout est parti d’un pari… Comme à son habitude son envie de gagner a été plus forte que sa raison. Ce n’est que maintenant qu’elle commence à réaliser que le jeu n’en était pas vraiment un.
Elle est nue, elle est tendue, elle a peur. Il fait bon dans le noir. Elle est allongée, elle attend. La seule chose qui l’empêche de s’enfuir est cette étrange confiance qu’elle a envers son complice de jeu. Au même titre qu’elle serait allée au bout de son gage s’il avait perdu, elle sait que lui aussi ira au bout du sien. Pourquoi avoir joué alors qu’elle aurait dû se douter qu’elle allait perdre ? Peut-être tout simplement parce qu’elle le voulait ? S’imposer ce genre de défi, voilà une étape importante dans la redécouverte de ses limites.
Depuis combien de temps attend-elle ? 1/4 heures, 30 minutes, plus, moins ? Le temps n’a plus de prise sur elle. Elle n’attend plus, elle obéit. Elle est entrée dans une parenthèse. Un moment de vie hors du temps. Elle, si décidée et parfois autoritaire, s’est laissée tenter par cette mise en offrande. La règle est simple, elle doit attendre dans une chambre d’hôtel qu’on vienne à sa rencontre, qu’on vienne s’occuper d’elle. Elle ne se fait aucune illusion sur ce terme, ce n’est pas une manucure qui l’attend. Elle sourit.
Autres consignes : noir total, déshabillée intégrale. En arrivant dans cette chambre, elle avait ressenti les premiers signes du désir à mesure qu’elle avait retiré ses vêtements. Mais les minutes ont ...
... passé, la source s’est tarie et son excitation initiale a laissé place à l’ennui. Si rien ne se passe elle se rhabille et repart, c’est décidé.
Ses sens sont en alerte. Elle essaie d’identifier les sons. Porte qui claque, pas dans le couloir, voiture sur le parking ou personnel qui se déplace, elle a tout identifié, analysé et repéré. Jusqu’à ce qu’elle entende ce bruit, en approche, à quelques mètres. Elle voit la porte s’ouvrir, dessinant un trait de lumière sur le mur de la pièce. Le contre-jour l’empêche de voir le visage de la personne qui vient d’entrer. Ombre qui se déplace d’un mouvement délicat, referme la porte pour replonger la pièce dans l’obscurité.
C’est la panique dans sa tête ! Un doux parfum enivre ses narines. Le bruit des pas autour d’elle s’étouffe dans la moquette. Il attend, la fait encore patienter, pour qu’elle se calme à nouveau. Alors, elle fait le vide dans sa tête. Elle cherche à rentrer en contact avec son propre corps, sa raison lui échappe, son esprit se dissipe, vide de pensées, elle se sent à nouveau pleine de vie.
Alors seulement il vient vers elle, et entre en contact avec sa peau. Elle est incapable de dire quel endroit il a touché, mais elle l’a senti, partout, sur son corps, en même temps. Nouveau contact, fin, léger comme le vent qui souffle sur la peau. Elle se concentre sur cette sensation qui court le long de son dos. On dirait un tissu. On dirait… une plume.
Elle glisse, flotte, décrivant de longues courbes. Elle virevolte ...