1. Mes ex et le petit ange blanc


    Datte: 30/01/2020, Catégories: h, fh, fbi, frousses, couple, amour, confession, amourdram, Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe

    ... prières.
    
    Je m’ouvris de mes difficultés à une ex-collègue du même âge que moi. Car étant honnête, de meilleure amie je n’en ai pas. Ma grande timidité m’empêchait de me livrer totalement. C’était disons la seule copine que j’avais. Nous étions totalement opposées. Elle était volubile moi réservée, elle brune moi blonde, elle grande moi petite, elle poitrine généreuse moi petits seins. Nos différences nous faisaient rire. Elle m’encouragea comme d’habitude à devenir plus sexy, à ne plus m’habiller avec des vêtements larges d’étudiante attardée, à me maquiller, à porter de la lingerie fine et de me lâcher sexuellement. Tout cela n’était pas moi, mais pas du tout alors. J’étais bien trop réservée et absolument pas sûre de moi. Sa conclusion tomba, si je ne changeais pas, alors, forcément, les choses n’allaient pas s’arranger dans mon couple. Nous allions nous séparer. Et honnêtement nous en avions bien pris le chemin.
    
    Ma copine me posa des questions sur notre sexualité et je bottais en touche, évitant le sujet. Je n’aimais pas parler de tout cela. Elle ne lâcha rien, insista, me demanda quels étaient ses fantasmes, ses désirs, ses envies. Je réalisais alors que nous ne parlions jamais de ces sujets avec mon homme. Nous étions deux personnes sous un même toit avec deux vies et des trajectoires différentes. Certes, je lui avais confessé que j’avais eu trois expériences lesbiennes dans mon petit passé. Il m’avait posé beaucoup de question là-dessus. Je savais aussi qu’il ...
    ... aimait les rousses aux yeux verts, du type avec plein de taches de rousseur au look un peu intello gauchiste zadiste révolutionnaire. Moi je craquerais plutôt un grand brun latino baraqué.
    
    Pour rompre un peu la monotonie des séries Netflix de notre jeune couple, je suggérai de sortir au restaurant le samedi suivant. Un bon indien ferait l’affaire ou un thaï. Tout était complet et on tourna un moment dans la rue piétonne de Montorgueil. Suivant les conseils de ma copine j’avais mis une petite robe noire classique avec un peu de maquillage, relevé mes cheveux pour dévoiler mon joli cou et portais un soutien-gorge généreux de type push-up. Rien de rebelle et surtout rien de provoquant, mais je me sentais au fond de moi comme une poupée Barbie. Tous les regards me semblaient être sur moi et mon trouble grandissait à chaque paire d’yeux insistant que je croisais. J’avais l’impression d’être dévisagée, regardée de haut en bas et que les gens se retournaient, surtout les femmes. Les terrasses de café étaient pleines à craquer. Les gens me paraissaient tous géants, agressifs, rapides, pervers. J’avais l’impression d’être nue, regardée par des chasseurs comme un petit animal sauvage apeuré.
    
    Mon homme me prit la main pour la première fois depuis longtemps et mon cœur se mit à battre. Il me protégeait de tous ces gens, de la foule. Je me collais tellement à lui et sentis qu’il bandait. J’étais tellement fière de moi, de mon effet sur lui. Mes peurs de le perdre, de me retrouver seule ...
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