Mes ex et le petit ange blanc
Datte: 30/01/2020,
Catégories:
h,
fh,
fbi,
frousses,
couple,
amour,
confession,
amourdram,
Auteur: ElodieParis, Source: Revebebe
Mon couple partait à vau-l’eau…
Mon homme n’avait même pas pensé à fêter mes vingt-sept ans. Je lui avais trouvé une excuse de plus, mettant cela sur de la fâcherie entre les mecs et les dates d’anniversaires…
Nous vivions ensemble depuis moins d’un an et cela faisait plus d’un mois qu’il ne m’avait pas touchée. Depuis un moment déjà, il laissait filer le temps entre nos rapports, comme pour m’habituer à son absence et à mon isolement. Il travaillait de plus en plus tard et recommençait à sortir avec ses collègues et ses amis. J’avais très peur de me retrouver seule, comme avant. Repartir dans mes soirées et longs week-end de déprime. Nous étions à l’automne et l’hiver arrivait, avec le froid, la pluie et le brouillard parisien, moi qui suis fille de Perpignan. J’avais peur et me tétanisais dans ma solitude. Je repris mes prières à Sainte Rita.
Quand j’entrebâillais légèrement la porte de la douche, tôt le matin, je voyais mon homme se donner des plaisirs solitaires. Je pèse 45 kilos pour 1,60 m et me faufile sans bruit comme une petite souris. J’adorais le regarder faire, découvrir comment les hommes se font plaisir. Il se passait du savon sur tout son corps d’ingénieur imberbe et frêle. Puis il allait réveiller sa queue qui se tendait sous son invitation. Et dans la fluidité des bulles de savon, lubrifié, il accélérait ses mouvements de plus en plus rapides, de plus en plus longs. Puis il éjaculait cette semence qui était mienne, qui aurait dû se trouver en ...
... moi ou sur moi. Il me volait cet orgasme qui m’aurait donné tant de plaisir. Et tout ce sperme s’évadait tristement dans la bonde de la douche.
Tout cela était injuste car cette semence était mienne. Je voulais la garder en bouche, embrasser mon chéri avec, ou bien qu’elle coule sur mon cou, sur mes seins, sur mon ventre, sur mon sexe blond et rose d’envie. Ou que ce sperme épanche sa douce chaleur au plus profond de mon sexe ou de n’importe quel autre de mes orifices. Ce jus d’amour était mien et cette douche me le volait. Je ne pouvais retenir mes larmes à chaque fois et repartais me mettre en boule sous la couette, faisant semblant de dormir.
Mon homme traversait la chambre sans bruit, dans l’obscurité. Il partait à son travail depuis quelques semaines sans m’embrasser, soi-disant pour ne plus me réveiller et me laisser dormir trente minutes de plus. Pourtant je ne demandais qu’à être réveillée aux aurores et qu’il me fasse l’amour. Dès son départ, j’allais à mon tour faire la même chose que lui, me caresser sous cette même douche. C’était un rituel, comme pour rester en harmonie avec mon homme. Respirer à son rythme, m’imposer la même cadence, utiliser le même savon, les mêmes bulles, arriver aussi vite que lui. J’espérais au fond de moi regagner ainsi son amour. Que cette communion de plaisir, cette même pratique sexuelle identique nous unisse à nouveau. Comme si utiliser le même lieu pour un même usage puisse invoquer Sainte Rita et sauver notre couple par mes ...