Police polissonne (43)
Datte: 30/01/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... de neige. Ce parcours, ils l’ont fait des centaines de fois ; mais cette fois, la difficulté est accrue, car il y a un challenge, explique le sergent.
— Bien, cette fois, nous avons ajouté une difficulté. Outre le fait que vous devez effectuer la totalité du parcours, vous devrez battre le soldat de la section concurrente ; et pour garder toute l’impartialité de cette épreuve, vous viendrez tirer dans ce sac le nom de votre adversaire. Stagiaire Wolski, à vous l’honneur.
En face d’eux, une section de six soldats plus ou moins baraqués, et Sonia en remarque un qu’elle connaît déjà pour avoir eu quelques mots avec lui au réfectoire ; elle plonge sa main dans le sac et sort un papier qu’elle tend au sergent, il le déplie et lit : « Soldat Conard ! » vous passez avec la stagiaire Sonia Wolski ; en position.
« Putain, et ce gros con s’appelle Conard ! Comme quoi..., en tout cas, tu n’auras pas le dernier mot avec moi ; je vais t’éclater » se dit-elle.
L’homme qui l’a également reconnu lui jette un regard de défi haineux, et lui dit en s’approchant de la ligne de départ :
— Je vais te faire bouffer la neige, fille de pute.
— Soldat, mesurez vos propos ! hurle le sergent qui a tout entendu.
Sonia qui ne répond rien pour ne pas envenimer les choses se concentre et est bien décidée à tout donner. Au top départ, elle fonce, plus rapide, elle passe sous le premier obstacle (celui du grillage barbelé à quarante centimètres du sol) avec une facilité déconcertante, car ...
... elle a eu la présence d’esprit d’enlever son sac à dos et de le tirer derrière elle. Elle est déjà sortie que son adversaire, gros et visiblement moins tactique en est toujours à mis parcours ; son sac s’accroche dans les barbelés. Elle creuse l’écart à chaque obstacle, et c’est exténuée mais heureuse qu’elle franchit la ligne d’arrivée avec la portée du sac de sable de cinquante kilos ; laissant derrière elle le soldat.
— Alors soldatConnard, la neige était-elle bonne ? lui dit-elle à l’arrivée.
Vexé, l’homme ne répond rien.
Pendant les deux jours, ils refont les mêmes épreuves qu’à leur arrivée. Les notes sont comparées, épluchées et commentées pas tous les formateurs. Reste la dernière partie, la surprise du chef !
Le mercredi matin, le branle-bas est orchestré par le sergent en personne. Il est quatre heures du matin, toute la chambrée dort profondément quand il entre dans la pièce, allume toutes les lumières et hurle :
— Branle-bas, tout le monde debout, tenue de combat et direction le restaurant ; on vous y attend pour le petit-déjeuner !
Après une bonne douche pour réveiller les esprits et aider les corps à sortir de leur torpeur, ils se mettent en tenue et se dirigent vers le restaurant pour y prendre leur petit-déjeuner qui est cette fois particulièrement copieux ; signe prémonitoire d’une journée difficile. La suite est organisée par le sergent, passage à l’armurerie pour y récupérer leurs armes ; cette fois, ils ont droit à la totale. En premier, ...