6 queues pour Bianca (2) - Histoires de Sexe

6 queues pour Bianca (2)

... nombreuses dans les artères de la capitale. Elle continue à sentir furtivement le regard du conducteur se poser sur son décolleté comme s’il tentait de percer ses secrets. Protégée par la situation, Bianca se sent un peu plus à l’aise. Elle s’étire, soupire pour libérer son stress, respire en gonflant sa poitrine et s’expose chaque fois avec un peu plus d’outrances à la vue de son voyeur. Cette exhibition improvisée excite son désir. Ses seins lourds sont devenus soudain plus durs, se déployant généreusement dans une massive splendeur. Tandis qu’entre le siège de cuir de la berline et ses larges fesses, l’humidité s’impose de manière flagrante. Le cuir transpire maintenant son désir et enveloppe son cul.

Elle s’inquiète vaguement de la marque humide qui restera après son passage et imagine avec insolence, le chauffeur venir lécher le cuir pour se repaître de l’odeur de sa chatte, une fois qu’elle aura délaissé la banquette.

Un SMS bipe sur son iPhone.

—Ma chérie, je te confirme que ce sont bien les 6 plus belles queues de Paris qui t’attendent. J’espère que tu es prête à jouer jusqu’au bout de la nuit. Je ne tolérerai aucune faiblesse de ta part devant un tel festin ;-)

Maéva aime la provoquer, la mettre en tension. Elle adore voir Bianca basculer dans les méandres du plaisir et se vautrer dans le stupre. Quant à Bianca, elle se sent chanceuse de n’avoir pas dû renoncer à tous les plaisirs en stabilisant sa vie dans leur couple.

Bianca et Maéva se sont ...

... rencontrées lors d’un dîner privé organisé à la Closerie des Lilas. C’était pour l’anniversaire de Vittorio, le voisin de Bianca à l’époque. Ce dernier avait réuni ses amis, Maéva comptait parmi eux. La jolie blonde a tout de suite été attirée par l’allure classieuse de la jeune quadragénaire fine et élancée qui souriait à Vittorio dans une douce complicité. Beauté froide et distante, aux antipodes de ce qu’elle peut inspirer et qui lui a irrémédiablement donné envie d’aller gratter sous le vernis. Elle est ainsi, Bianca, avide de tout ce qui peut l’amuser et exciter son intelligence. Depuis, les rapports avec Vittorio se sont un peu tendus et les filles ont quitté le boulevard Raspail pour s’établir ensemble dans cette perpendiculaire cossue de l’avenue des Champs-Élysées.

La destination est en approche. Le taxi s’arrête devant un petit immeuble modeste. L’entrée du numéro 46 est discrète. Seule une laverie automatique attire quelques passants, non loin. Bianca referme son perfecto dans un mouvement fluide et assuré. Elle prend congé du chauffeur qui la salue poliment. Sans doute, en partant, reluque-t-il son cul dégagé par les plis froissés du tulle. Peu lui importe, elle est déjà absorbée par ce qui l’attend derrière la façade du bâtiment. Bianca se fige un court instant devant la porte avant de poser son doigt sur la sonnette.

La voilà, livrée à ses fantasmes. 6 c’est peut-être beaucoup se dit-elle, réfléchissant avec pragmatisme à la manière dont elle pourrait tous les ...