6 queues pour Bianca (2)
Datte: 27/01/2020,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Ellalapeche, Source: Xstory
Le taxi stationne déjà devant la lourde porte cochère de la rue Marboeuf.
Il est 19h45 en cette soirée de novembre, Bianca s’engouffre dans le luxueux jaguar réservé via infinity-luxe. Elle a choisi l’option sans paroles. Elle ne supporte plus la drague de base des chauffeurs qui, impressionnés par cette grande et belle fille blonde et charpentée, ne peuvent s’empêcher de lier conversation, se permettant ensuite par trop de familiarité des appréciations flatteuses sur son physique plantureux. Ce sera silence, sinon l’évaluation sera cinglante sur l’appli et le chauffeur de la jag, discrédité à tout jamais. Ce musellement symbolique lui offre un confort total, elle qui se penche pour s’installer dans la voiture avec son tutu sans dessous et son perfecto laissant deviner l’audacieuse tenue qui est la sienne.
— Madame Tocqueville ?
— Absolument.
— Nous allons 46, rue Jules Verne, porte de Montreuil. C’est bien ça ?
— Tout à fait.
— Puis-je faire quelque chose de particulier pour améliorer votre confort ?
— Tout est parfait, je vous remercie.
La voiture démarre.
Elle jette un œil sur waze et constate qu’il leur faudra 25 minutes pour parvenir à destination. Si le trajet se déroule sans encombre, elle aura 10 minutes de retard. Elle sent le stress monter doucement. Maéva est ponctuelle à l’extrême... tout son contraire. 10 minutes de débordement, ça reste raisonnable. Elle évitera l’agacement de sa compagne. La potentielle impatience de Bianca n’est ...
... d’ailleurs pas ce qui la préoccupe le plus à cet instant. Non...
Elle sent l’adrénaline monter. Une innervation électrisante irrigue progressivement tout son corps. Ça passe dans ses veines, ça chauffe sa peau. Ses joues s’empourprent. Elle commence à sentir son cœur battre dans ses tempes. Le perfecto comprime son thorax. Elle a besoin d’ouvrir la fermeture éclair de son blouson. Ce ne serait pas très décent, pense-t-elle. Mais lorsqu’une brusque vague de chaleur l’envahit à nouveau, elle capitule, tire sur la fermeture éclair et dévoile ses seins ornés des chaînes de sa parure fétichiste. Elle ne réfléchit presque plus...
Son attention se fixe sur le souffle de la ventilation qui rafraîchit sa peau, elle expire lentement les yeux fermés et sent ostensiblement pointer ses tétons, stimulés par ce petit vent de liberté. La sensation de cette tension la sort de son introspection, elle ouvre les yeux et croise le regard du chauffeur dans le rétroviseur. Il ne dit pas un mot. Elle détourne le regard. Elle ne veut pas voir, pas savoir. Ce n’est pas tant qu’elle s’intimide du regard de cet homme tenu à distance par la charte de bonne conduite de l’agence de taxi, mais elle préfère conserver la maîtrise de la situation pour mieux exploser chez W.
Trop d’émotions la submergent soudainement. Elle ne veut pas risquer de s’embraser brutalement à l’arrière du taxi. Il leur reste encore 15 minutes. Les rues défilent derrière la vitre teintée et les voitures s’entassent toujours plus ...