Mélanges... - Histoires de Sexe

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... s’interroge sur le moyen de se sortir de cette situation ridicule pour lui en tant qu’homme, si ce n’est en se sauvant, refusant la confrontation de leur corps. Mais c’est elle qui brise ce silence inopportun qui les empêche de franchir à nouveau le pas entre leurs enveloppes charnelles pourtant fortement attirées l’une vers l’autre.

— Voyez-vous ! ! ! Il y a quelque chose qui me ferait particulièrement plaisir, mais alors plus que plaisir. Avez-vous une petite idée sur la question ?

Elle l’interroge du regard. Le cerveau de Frédéric est figé, bloqué par ce qui lui arrive, incapable de produire des images et de mettre en scène la situation actuelle autrement qu’en s’imprégnant de cette femme. Que répondre ? Cependant, c’est tout le corps de la jeune vendeuse qui est en attente de la réponse espérée et il ne peut pas l’ignorer. Tout comme lui, elle frémit aux coups de boutoir d’un plaisir attisé par ces très longs préliminaires, qui n’ont pour l’instant que satisfait leurs yeux, repus et peut-être las de ne voir rien d’autre se produire.

— Non, finit-il par prononcer, presque à voix basse.

Il la provoque de façon délibérée. Au plus profond de lui-même, il sait, enfin il pressent, du moins le croit-il, ce qu’elle veut. Il pourrait lui crier et apaiser ainsi l’envie qui le brûle. Non, c’est à elle de se dévoiler.

— Vous ne voyez vraiment pas, réplique-t-elle faussement surprise.

Timide, gauche, presque maladroit à l’excès pense-t-elle, mais pas si tendre que ...

... cela.

— Vous me décevez, ou alors vous cherchez tout simplement à me le faire dire. Coquin ! ! ! Vous accumulez les vices sexuels, monsieur le voyeur.

Elle hésite l’espace de quelques secondes.

— Ce qui me tente… Hum ! Plus compliqué qu’on ne l’imagine de prononcer certains mots. Et bien comme tout à l’heure vous avez joué avec votre bouche et votre langue sur l’un de mes seins, j’aimerais faire de même sur ce gros bonbon de chair, fendu en son milieu. Il me nargue, il se moque de moi, pourtant, c’est un peu comme s’il me fait un signe, me demandant clairement : «Alors tu viens ! ». Mais, je crois qu’il n’en peut plus de toutes ces précieuses secondes perdues à nous poser des devinettes et à refouler nos pulsions. N’est-ce pas ?
— Je ne peux pas vous le refuser. Mais si vous me le permettez, si je suis un voyeur, je vous trouve bien gourmande.
— Vous me décevez. La gourmandise serait-elle exclusivement un privilège ou un droit masculin ? Vous me surprenez vraiment, moi qui vous croyais légèrement différent des autres, enfin, autrement, moins homme.

Son ton est plus brusque, elle paraît réellement vexée par l’attitude de Frédéric qui, pourtant, ne voulait pas la froisser.

— Quels autres ? l’interroge-t-il.
— Quel indiscret ! Vous ne manquez pas de culot, non plus. Ne vous inquiétez pas, répond-elle en retrouvant un ton plus cajoleur. Mais seriez-vous jaloux par hasard ou bien blessé dans votre orgueil, ce qui est spécifiquement masculin. Enfin, si vous voulez ...