Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps - Histoires de Sexe

Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps

... un petit courant d’air bien agréable.

Mireille avait conçu un repas à base de crudités et de poisson froid, du fromage et une glace maison aux fraises. Mis à part cette dernière, tout était sur la table, les plats posés sur un lit de glace au milieu d’un grand plateau.

— Tu comprends, comme cela nous resterons ensemble, ce sera plus sympa. Je me lèverai juste pour le dessert et le café.

Mireille et Aline mettaient la dernière main au service tandis que les hommes parlaient … chiffons. Grand amateur de tenues décontractées, Pierre ne supportait son costume cravate que le minimum de temps pendant la semaine. Ce genre de vêtements était proscrit pendant le week-end. Il trouvait très intéressant le maillot de Nicolas et lui demandait où il l’avait trouvé. Il fallait aller à Paris, ce qui remettait l’achat à plus tard.

— À table, lança Mireille. Pierre tu nous sers un apéritif ? Où as-tu mis le vin ? Je ne l’ai pas trouvé.
— À côté des plaques, dans le seau à glace.
— C’est tellement gros que je ne l’avais pas vu.
— Aline que veux-tu ?
— Un porto si tu as.
— Sans problème, Mireille ne boit que cela en dehors du champagne. Pierre ?
— Si tu as un single malt je veux bien.
— Un Glen ou un Islay ?
— Islay je préfère, ils ont plus de caractère.
— Cardhu, ça ira ?
— Super. C’est un des meilleurs.
— Je résume : deux portos, un Cardhu, un Glen Galwan. Je préfère les Glen en apéritif, les Islay me conviennent mieux en digestif.
— Chacun son vice !

Aline et ...

... Mireille revinrent de la cuisine avec chacune un plateau de toasts et de petits fours qui ne devaient rien aux industriels du biscuit. Foie gras, magrets fumés et rillettes de canard ainsi que cœurs de palmiers, fonds d’artichauts et mini asperges formaient un tableau très coloré.

— À vos amours, dit Mireille en levant son verre en direction de ses invités.
— Aux vôtres également, répondit Nicolas, je me suis laissé dire que ça marchait assez bien de ce coté-là.
— Le rapport a été fidèle, Aline a vécu ça de près, elle est bien placée pour en parler.
— C’est vrai, j’ai vécu avec vous deux de merveilleux moments. Vous m’avez bien aidée à me sortir de ma morosité. Il est même probable que Nicolas ne serait pas là, sans vous. Je vous dois une fière chandelle, et un grand merci.
— Je ne sais pas si je serais là ou pas, sans vous, mais je me suis laissé dire que ces dames avaient leur vie en dehors de nous. Qu’en penses-tu Pierre ? Crois tu que nous puissions tolérer cela longtemps ?
— Je me le demande. J’envisage des punitions sévères si cela devait se reproduire.
— Je suis assez de ton avis. Nous devons nous faire respecter ! Que penses-tu de la ceinture de chasteté pour commencer ?
— Non, mais ce n’est pas fini, les machos ? Vous n’avez pas honte ? Enfin Aline, dis quelque chose, regarde comment ils nous traitent !
— Mais moi, je n’ai rien contre les punitions ! Si Nicolas me trompe, je le punirai sévèrement aussi. Et puis la ceinture de chasteté c’est seyant non ? Surtout ...