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Crusader Kings : l'épopée lyonnaise (1)
Datte: 23/01/2020, Catégories: Divers, Auteur: Nkari, Source: Xstory
... territoirede jure, c’est à dire la moitié des comtés qui constituent par tradition – et donc légalement – le duché du Dauphiné. Bon, l’autre moitié est sous la coupe du duc de Provence au sud, et lui, je ne suis pas près de la lui ravir par les armes. À y réfléchir, il y a une autre stratégie à développer : si je ne peux pas m’étendre par le champ de bataille, je peux toujours m’étendre par le lit. J’ai pris il y a quelques années une épouse du nom d’Ida. Ce n’était pas un mariage prestigieux ni un mariage d’amour ; je l’ai choisie parce qu’elle avait les hanches larges, signe qu’elle pouvait me fournir un bon paquet de gones. Je l’ai mise tout de suite à l’ouvrage après le mariage : je l’ai jetée sur le lit conjugal et lui ai grimpé dessus. Elle était toute penaude au début, raide comme un piquet, mais elle a assumé son rôle sans se plaindre. Après tout, épouser un comte, elle ne pouvait que s’estimer heureuse. J’ai fait mon affaire puis je suis descendu en cuisine reprendre des forces. Chaque soir je recommençais le même cinéma : je lui grimpais dessus, larguais la sauce et allais grailler avec les potes. Ida a fini par se détendre. Elle semblait apprécier mieux son devoir conjugal. C’en était un peu plus agréable. Attention, je ne cherchais pas un quelconque plaisir ; non, je réalisais juste ma tâche confiée par Dieu. Mon premier fils, Guilhèm, est né il y a six ans. J’ai un peu délaissé mon épouse après, vu que j’avais un héritier, et puis, finalement, j’ai ...
... recommencé à la trousser quelques années après. J’ai eu une fille il y a un an. Une Ida-Raimonda ; oui, je sais c’est plutôt moche comme nom. Voilà ce qui arrive quand on laisse son épouse nommer la gone ! Quelque chose me dit que je ne vais pas m’arrêter là. Plus j’aurai d’héritiers, plus je pourrai les marier aux familles voisines afin d’obtenir des soutiens. Alors je rejoins mon épouse chaque soir pour la besogner sans aucune douceur. La bougresse semble vraiment apprécier cela maintenant : à chaque fois elle hurle de plaisir. C’est mal ; le sexe, c’est pas fait pour faire plaisir : Dieu n’aime pas ça. C’est fait pour pondre des gosses ! Enfin, bon, tant qu’elle se soumet, je ne me permets pas de juger pas cette ribaude ! J’obtiens une seconde fille en 1067 puis une troisième en 1070. Je ne fais pas la même erreur que pour la précédente et les nomme moi-même : ce sera Alice et Marie. Bon, ça me fait déjà quatre enfants. C’est bien beau, mais encore faut-il qu’ils me servent à quelque chose sinon il ne s’agit que de bouches à nourrir. Le premier à placer est mon héritier. Pour ça, je m’adjoins les services de mon chancelier. Grâce à ses talents de diplomate, il m’arrange des fiançailles avec Agnès de Savoie, l’unique fille de Pierre de Savoie, duc de Savoie et de Suse. C’est un excellent parti ! Non seulement ça m’arrange une alliance avec un voisin puissant, mais en plus (étant donné qu’Agnès est pour le moment son seul enfant), mes petits-enfants peuvent espérer ...