Crusader Kings : l'épopée lyonnaise (1)
Datte: 23/01/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Nkari, Source: Xstory
Avant propos :Le texte suivant est unLet’s playnarratif du jeuCrusader Kings IIédité par la société Paradox Interactive. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe duLet’s playnarratif, on prend un jeu vidéo, on fait une partie et on se sert des événements du jeu pour construire un récit.L’action du jeu se situe sur plusieurs siècles au Moyen-Âge, dans les cours européennes, d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient ou d’Inde. Le joueur contrôle une dynastie régnante et doit lui garantir prestige, gloire et puissance. Il devra faire face aux ambitions des autres familles, s’assurer de tenir en place ses vassaux mais aussi s’imposer face à son suzerain. Guerres, trahisons, complots, assassinats, croisades mais aussi mariages sont les principaux évènements qui rythmeront l’histoire de votre lignée.
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Leçon n° 1 : Faites l’amour pour préparer la guerre
Artau Kari :
An de grâce 1066 ; on dit que Guillaume le Normand se lance à l’assaut de l’Angleterre. Hum, ça me dépasse. Comment un simple duc comme lui peut-il espérer ravir la couronne anglaise à ses rivaux ? Il va se faire maraver la gueule, ce con ! C’est sûr.
Mais non, contre toute attente, voilà qu’il bat le roi Harold Godwinson et lui ravit la fameuse couronne. Vraiment impressionnant ! Cet exploit lui vaut le surnom de « Guillaume le Conquérant ». Bon, tout juste après, ses armées se font piétiner comme une vulgaire merde par celles de roi Norvégien Harald Sigurdsson qui lui ...
... vole ainsi et l’Angleterre, et la Normandie. Le Normand passe de « Guillaume le Conquérant » à « Guillaume le Raccourci » après avoir rencontré la hache de Harald ! Ouais, c’était à prévoir, mais ça reste un exploit qu’un minable comme lui ait tenu un temps le titre royal dans la main. Né bâtard, mort roi : cela donne à réfléchir !
Ma famille, celle des Kari, est loin d’être puissante. Nous avons quand même su tirer notre épingle du jeu en destituant les de Forez et en nous emparant de leur fief, les comtés de Lyon et de Forez. Cela fait huit ans que moi, le comte Artau Kari, bien installé dans mon palais de Lyon, règne sur ces deux comtés que j’ai hérités de mon père. J’avais vingt-trois ans à l’époque.
Mon suzerain est le Kaiser Heinrich II, un garnement d’à peine seize printemps qui règne sur le Saint Empire Romain Germanique. J’ai beau posséder deux comtés, je suis un petit joueur par rapport à mes voisins. Je suis entouré de ducs bien plus puissants que moi. Je me suis fait discret jusque là, évitant d’attirer leur attention parce que je n’aurais pas eu assez de puissance pour les combattre, mais les évènements en Angleterre m’ont fait réfléchir et je me dis qu’il y a peut-être moyen de s’étendre un peu.
Ah non, je ne vise pas un titre de roi comme ce couillon de Guillaume ; non, je ne suis pas si ambitieux, mais un duché donnerait du prestige à ma dynastie. Je me verrais bien duc du Dauphiné ! Ça sonne bien. Et puis après tout, je possède déjà la moitié du ...