1. Ode au libertinage


    Datte: 21/01/2020, Catégories: ff, 2couples, grp, fbi, couplus, inconnu, boitenuit, voyage, train, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme échange, init, Auteur: Chairychairy, Source: Revebebe

    ... du libertinage. Il semblait cette fois avoir envie de rencontrer d’autres couples. Je ne lui suffisais donc plus. Il voulait passer à autre chose…Pourquoi avait-il mis si peu de temps à se lasser de moi ?
    
    Nous parcourons les pièces du château à la recherche d’un endroit qui nous conviendrait. On ne regarde rien, on ne s’attarde sur rien, tout est furtif…Elle est là.
    
    Je la regarde se déshabiller…son corps brille à la lumière des quelques bougies qui éclairent l’entrée. Il me demande de m’allonger près d’Elle et je comprends très vite que c’est maintenant que je vais accepter ce qu’il m’a toujours susurré à la fin de nos étreintes, repu de nos deux corps en mouvement, entre réveil et semi-conscience.
    
    Je m’allonge près d’Elle, lui caresse les seins du bout des lèvres. Ils sont doux et fermes comme des pêches que l’on voudrait croquer. Je mordille, souffle,… pour les voir se dresser. Son corps se cambre. Est-ce sous le plaisir des mes caresses où parce que son amant la dévore ? Je descends le long de son ventre, rejoins la langue de celui qui l’accompagne et dans un mouvement commun, je découvre le goût de son clitoris, puis de son sexe en entier…j’ai basculé, je le sais.
    
    Il observe la scène quelque instant, satisfait de m’avoir initiée. Maintenant lui aussi veut y goûter. Il se lève de sa chaise Louis XVI et nous rejoint. Nous entamons une symphonie à quatre mains, le rythme s’accélère. Elle englouti son sexe profondément dans sa bouche, le déguste comme un ...
    ... met précieux, le lèche comme une glace au parfum si doux de la vanille des îles. Son amant me fouille, cherche à découvrir mon point si sensible. Il s’engloutit violement en moi avec un puis deux, parfois même trois doigts. Elle vient le rejoindre pour me lécher. J’ai mon premier orgasme pendant qu’il se fait dévorer par une inconnue venue le rejoindre. Le tempo est donné, les corps s’entremêlent ; il n’est plus avec moi, je sens des mains et des corps étrangers, j’ai peur, je reviens à la réalité. Nous sommes maintenant à trois à lui donner du plaisir. Il perd un peu pied, c’est normal…
    
    Que reste-t-il de son envie de rester passif ? Il n’a pu résister et à succomber aux plaisirs de la chair, cette chair si fragile quand elle est soumise à l’épreuve de l’excitation.
    
    La pression retombe, le jour va se lever…comme Alice au Pays du vice, je touche le sol, je reviens à la réalité. Nous reprenons cette même allée, les candélabres se sont éteins…et moi aussi.
    
    Nous sommes allés trop loin, trop loin pour reculer, pour revenir en arrière…trop loin pour toucher terre. On s’envole et on voit la vie d’en haut. On les observe, ils ne nous voient pas. Ils n’imaginent même pas…
    
    Se taire, ne pas parler… Choisir ses mots, poser sa voix, faire planer le mystère. Surtout garder le secret, ne pas le partager. Le garder dans un écrin à l’abri des regards et ne le dévoiler qu’à quelques connaisseurs, qu’à ceux qui pourront l’apprécier dans sa pureté, le magnifier, le caresser, s’en ...