Mariage !
Datte: 19/01/2020,
Catégories:
ff,
ffh,
fplusag,
inconnu,
campagne,
fête,
Oral
pénétratio,
init,
Auteur: VincenLise, Source: Revebebe
... je suis fidèle. Pourquoi, vous ne l’êtes pas, vous, avec votre ami ? Marc, c’est bien votre ami ?
— Mais oui, depuis deux ans. Il vous plait, Marc ?
— Fleur, voyons ! Ce ne sont pas des choses à dire. S’il savait que vous parlez de lui de cette façon avec moi ? Ridicule ?
— Mais non. Lui et moi nous nous disons tout. Il est très libre. Moi aussi. Il nous arrive d’avoir des aventures.
— Des aventures ?
— Oui, chacun de son côté ou même ensemble.
— Ne me dites pas qu’il accepte que vous alliez avec un autre homme.
— Un autre homme ou une autre femme. Je suis bi…
En disant ces paroles, Fleur s’est plaquée contre moi. Je sens son corps contre mon dos et la main qu’elle conserve sur l’arrondi de mon épaule se transforme en une main caressante.
L’alcool doit être la cause de mon manque de réaction. Il me faut un moment pour comprendre la situation. Fleur se sent fortifiée devant ma faiblesse et alors que ses lèvres vont lentement vers ma nuque, ses mains se saisissent de mes hanches dans un geste de possession. Son regard est rivé au mien alors qu’elle pose ce baiser dans mon cou.
Il me suffirait de dire « non » et tout redeviendrait normal. Mais mon corps se souvient du sien pendant toutes ces danses et je laisse faire. Après tout, c’est mignon et pas désagréable, ce souffle sur ma nuque. Dans un instant la magie de cet instant va se briser et j’en garderai un souvenir ému.
Des personnes arrivent. Voilà, c’est fini. Le quotidien va revenir. Un instant, j’en ...
... ai le regret.
— Allons prendre l’air, annonce Fleur qui me prend la main pour m’entraîner alors que la pièce est envahie par d’autres femmes.
La nuit est calme, pas de vent, juste la musique du mariage en bruit de fond. Il fait très sombre dès que l’on s’éloigne des bâtiments. La lune est absente, ne restent que les étoiles et la Voie lactée que je n’avais pas vue depuis des lustres, depuis que les lumières de la ville la reléguaient aux souvenirs d’enfance. Nous marchons en silence, lentement, heureuses de sentir la fraîcheur sur nos corps après ce repas plantureux, largement arrosé et toutes ces danses, lentes ou rapides. Un banc semble marquer la fin de la route. Je m’y appuie pour quitter mes chaussures et soulager mes chevilles que les hauts talons mettent à rude épreuve. Instant magique. Fleur est à côté de moi. Nous ne parlons pas, de ce silence que la majesté du lieu magnifie.
Pourtant des lèvres effleurent ma nuque. Je frissonne. Je veux protester. Je vais protester. Bien sûr c’est ma voisine. Il faut que je proteste. Ce baiser n’est pas vraiment une surprise.
Lucie, tu es une hypocrite ! annonce une voix en moi.Tu sais très bien à quoi t’attendre,continue de me susurrer ma conscience.Ose dire que tu n’en as pas envie ? Ton mari te néglige. Ne sens-tu pas au creux de tes reins ce désir qui monte ? Et si c’est une femme qui te l’apporte, ce n’est pas vraiment tromper !
Les lèvres passent sur ma joue et rampent vers mes lèvres. Une statue ! Je suis une ...