1. Qui fait l'ange fait la chienne (2)


    Datte: 17/01/2020, Catégories: Divers, Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... bourgeons s’est éveillée. Alors l’autre main peut préciser ses intentions, tourner autour de la cible, passer et repasser sur le bâillement de la fente. La mouille qui suinte donne le signal. Il est temps de taquiner, plus ouvertement, Monsieur clitoris, pour bien le faire gonfler. Et là ! Et là, c’est délicieux ! Il irradie. Des ondes despotiques dardent dans toute la chatte jusque dans le ventre, au plus profond des entrailles et comme pour combler la fuite, canaliser l’inondation, sans jamais cesser de te branler, tu enfiles un doigt, puis deux, dans ta matrice, entre les grosses lèvres gorgées de sang, par les nymphes affamées, pour remplir tes parois détrempées. Mon Dieu !!!! Ça pulse, ça reflue dans tout le corps. Tu te cabres. Le relâchement est prodigieusement fulgurant. Par soubresauts, tu expulses ce jaillissement et ainsi tu l’accueilles encore plus intimement.
    
    Tu t’es vue transporter, comme une fusée, vers la félicité. Mais le décollage exige de la persévérance et une totale impudeur. Avant de connaître Thibaud, j’étais une prude. Une complexée. Indéniablement, cet homme m’a décoincée. Transformée. La métamorphose devait maintenant aller à son terme.
    
    Je n’avais pas oublié ma résolution : forcer le destin et faire comprendre à Mon Homme que nous étions fait l’un pour l’autre. Je me sentais forte, pleine d’énergie. Finalement et contre toute attente, la masturbation se révélait une merveilleuse médication pour lutter contre le manque de confiance en soi. Le ...
    ... week-end commençait. J’allais m’employer à rendre ces deux jours productifs, décisifs pour mon avenir.
    
    « Ne te précipite pas, Corinne. Mets toutes les chances de ton côté. Ne débarque pas chez lui avant 16 heures... 17 heures même. »
    
    En espérant qu’il soit là, qu’il soit seul, qu’il soit disponible... Nous verrons bien. Nous improviserons.
    
    Il était 19 heures 30 quand, enfin, advienne que pourra, comme on se jette du haut d’une falaise, le cœur prêt à exploser, j’appuyais sur la sonnette de son appartement. Toute mon assurance s’était envolée, progressivement effilochée, remplacée par de l’appréhension. Étais-je audacieuse, imprudente, ou complètement stupide ? Qu’elle serait sa réaction ? N’allais-je pas me ridiculiser ?
    
    Sept heures plus tôt, déterminée, je filais sous la douche pour me nettoyer de partout. J’abandonnais mon entière nudité au mode lavage intégral, toute mon intimité à découvert, l’impudeur justifiée par l’absence d’un regard extérieur, la peau offerte au jet d’eau chaude, des soupirs d’aise, le gel répandu sans compter, une émulsion riche, de la mousse et du glissant sur l’épiderme si lisse au touché, automassage, impossible de se retenir de pétrir plus longtemps que nécessaire les seins, mes doigts sculptent cette chair lourde et capiteuse comme une envie de se masturber, de se masturber une fois de plus. Pas de doute, je suis en période de chaleur. Mais j’ai de la volonté ! Alors trêve d’attendrissement ! Avec un gant savonneux, je frotte la ...
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