1. Tribulations d'un obsédé sexuel. (2)


    Datte: 25/03/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Pamarciset, Source: Xstory

    ... notre relation, dans l’amphithéâtre de linguistique où nous nous ennuyions copieusement tous les deux. Je promenais alors mon regard sur les étudiantes pour les dévorer sans le leur dire, et j’avais découvert que Valentine me regardait fixement.
    
    « — Et bien, c’est très simple, tu sais. Soit tu vas dans les toilettes avec mon dessous, tu te masturbes dessus et tu me le rends souillé, auquel cas cela signifie que tu acceptes notre petit marché, soit tu refuses en ne le touchant pas. Pour une fois qu’on dispose d’une amplitude chouette pour jouer ensemble… Sinon, on va niquer dans les toilettes, on consomme ça comme des animaux, tu m’insultes de pute en me crachant dans la bouche avant de t’y finir à gros jets de foutre chaud, et je t’envoie par mail les différents éléments méthodologiques dont tu as besoin qui sont, en fait, parfaitement à la portée de ton invention. Je sais très bien que tu as envie de me baiser et quand je te vois, c’est réciproque. On en fait quoi ? C’est comme tu veux. »
    
    Là, d’accord, j’étais vraiment surpris. Pas le discours, je n’avais pas la vanité de me faire croire que je le découvrais ni que son énoncé me flattait, mais, vraiment sa brutalité et sa directivité m’étonnaient. Que préparait-elle qui justifiât tant de franchise préalable. Ou bien était-ce là l’essence, la sève du jeu ?
    
    « — Valentine ?
    
    — Oui ?
    
    — Tu es sûre que tu vas bien ? »
    
    Elle partit d’un grand éclat de rire. « Oui, très sûre, ne t’en fais pas. En revanche, ...
    ... décide-toi, ma culotte va être très froide à remettre si on la laisse trop longtemps sur la table. » Même si le geste pouvait m’exciter, je trouvais sordide de céder à une bête pulsion. Je ne suis pas un animal. Et cependant… Je saisis le morceau de tissu et le portait à mes narines, afin d’en saisir les parfums intimes. Ils étaient doux et prometteurs. Je mis la culotte dans ma poche et me dirigeai comme un pantin vers les toilettes. Je l’y dépliai, toujours en automate, me mis à en lécher la texture imprégnée de cyprine. J’empoignai mon sexe déjà libre, dans ces toilettes sordides et l’excitation aidant, mon souffle s’accéléra doucement, mon cœur aussi, s’emballait un peu, quoiqu’il n’y eût rien d’extraordinaire puisque la propriétaire de la culotte savait que je la lui avait pris. Je trouvais le vol de sous-vêtements incroyablement érotique, non pour les porter ou que sais-je mais parce qu’ils sont un impitoyable signifiant de la sexualité que l’on suscite en l’autre. Mon gland commençait à mouiller sérieusement et je m’apprêtais à envisager de jouir quand j’entendis nettement le pas de Valentine me rejoindre. Elle tapa à la porte et je m’empressai, fébrile comme je l’étais, de lui ouvrir. Je voulais sa bouche en fruit rouge et voluptueux autour de mon gland et le fourreau brûlant de ses joues pout l’enserrer, l’étreindre de sa langue, bavant le long de ma hampe pour aller et venir afin de me faire juter profondément dans sa gorge et remplir cette bouche, exploser contre l’arche de ...