1. L'université : de la soumission à la consécration (8)


    Datte: 13/01/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: donico, Source: Xstory

    ... contrariétés : la morale, la société, la réflexion. Le monde…
    
    Lorsque les derniers spasmes de plaisir s’arrêtent, Charlotte, jusqu’ici rouge de désir et de plaisir, devient pâle comme un linge. Elle recule craintivement, comme si elle avait peur de moi, et elle m’observe avec de la peur dans les yeux.
    
    Oui, de la peur.
    
    Cette vision me fait mal. Pire, elle me déchire le cœur. Envolé, le moment magique durant lequel elle et moi ne faisions qu’un !
    
    — Qu’est-ce qu’on a fait ? demande-t-elle, paniqué.
    
    — Calme-toi, Charlotte.
    
    Je tente de la rassurer tant bien que mal, mais je sais que maintenant qu’elle a repris ses esprits ce sera beaucoup plus compliqué. Les femmes ont tellement plus de mal que nous à s’extraire de la morale qu’on leur a enseigné pour devenir celle qu’elles voudraient être !
    
    — Que je me calme ? répond-elle dans un sanglot, les larmes coulant déjà à flots sur son visage. Tu te rends compte de ce qu’on vient de faire ?
    
    — Oui, et je m’en fiche. Je t’aime Charlotte.
    
    — Non ! crie-t-elle en se bouchant puérilement les oreilles. Non, tu ne peux pas ! Tu es mon frère.
    
    Elle se lève d’un bond, attrape ses affaires - qu’elle enfile avec une rapidité que je n’aurais pas cru possible – et quitte la pièce au pas de course. C’est pourtant sa chambre, elle devra bien y revenir !
    
    En attendant, je reste bête sur son lit. Que dois-je faire ? Aller lui parler ? J’ai peur d’envenimer les choses. Mais ne rien faire, la laisser cogiter seule toute la nuit, est-ce vraiment mieux ?
    
    Incapable de trancher, je me résous à la solution la plus simple, qui est de me réfugier dans ma propre chambre pour y pleurer toutes les larmes de mon corps. Je viens de vivre un des plus beaux moments de ma vie, avec la femme que j’ai toujours aimé, mais ce moment vient peut-être de me la faire perdre à tout jamais.
    
    Malheureux comme les pierres, je ne dors pas beaucoup cette nuit-là.
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