1. DE L'AUTRE COTE DE LA RUE 03


    Datte: 12/01/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Charly Chast, Source: Hds

    ... ce sont ses seins que je sentais contre mon torse, ils s'écrasaient contre moi, je finissais enfin par réagir et refermais mes bras sur elle. J'étais heureux, enfin, ce moment attendu, espéré, arrivait … Enfin … Ou alors c'était tout simplement un moment nécessaire pour me faire sortir définitivement de l'âge de l'enfance, pour me permettre de rejoindre tous mes camarades de mon âge dans l'âge d'homme.
    
    Je la retournais sur le dos, l'embrassais sur la bouche puis mes lèvres se promenaient sur tout le reste de son corps, elle gémissait de plaisir.
    
    C'est vrai que je ne l'ai plus entendu gémir de la sorte depuis ce jour là.
    
    Je l'embrassais goulûment sur les seins, elle me laissait faire, elle ne me laisse plus faire maintenant. C'était il y a bien longtemps, c'était, il n'y a pas trois ans ! Elle était là allongée sur le dos, dans mes bras, avec une grande maladresse je lui retirais son corsage, elle était torse nue. Elle était belle, plus belle que jamais ; désirable, plus désirable que jamais. Elle était dans mes bras, elle était à moi !
    
    Avec le cœur un peu serré, je glissais une main sous sa ceinture, elle ne repoussait pas ma main mais ouvrait sa jupe, je me penchais vers elle et déposais des baisers sur ses hanches. Elle me laissait faire.
    
    Ma main glissait entre ses cuisses, je n'ai plus le droit de le faire ça maintenant mais ce soir là elle m'encourageait. Ma ceinture s'ouvrait à son tour, et ce n'était pas moi ! Deux mains se posaient sur mes fesses, je ...
    ... veux dire, directement sur mes fesses, sur ma peau. C'était la première fois qu'on me caressait ainsi à cet endroit, je bandais. En fait je bandais depuis un long moment déjà mais c'est seulement à ce moment la que j'en ai vraiment pris conscience.
    
    Quelques instants plus tard nos vêtements étaient éparpillés dans la chambre et nos deux corps collé l'un contre l'autre avec cette douceur, cette chaleur brûlante que la peau dégage, cette chaleur qui ne brûle pas mais qui pourtant nous consume de bonheur.
    
    Mes bras l'entouraient. Ses bras me retenaient. Mes mains la caressait partout ou elles pouvaient aller. Ses mains découvraient mon corps, découvraient des partie de mon corps que j'étais seul à connaître.
    
    Ma queue s'écrasait contre son ventre, contre mon ventre. Elle écartait les cuisses. Fallait-il aller vite, fallait-il prendre son temps ? Je glissait ma main sur son sexe, j'y rencontrais sa main, elle m'avait devancé, elle écartait les cuisses un peu plus encore, je me mettais en position.
    
    Elle me glissait un '' Viens ! '' dans l'oreille, j'obéissais, je me glissais en elle. Un peut de résistance, à peine … On m'avait dit que … Mais il est vrai que Isabelle ne résiste pas quand elle l'a décidé, et quand elle ne l'a pas décidé, là, il est inutile d'insister !
    
    C'était doux, c'était chaud, c'était humide. Son souffle était fort, son étreinte était ferme. Avant que je ne comprenne ce qui se passait elle repliait ses deux jambes sur mes fesses et me serrait contre ...