1. DE L'AUTRE COTE DE LA RUE 03


    Datte: 12/01/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Charly Chast, Source: Hds

    ... souvent. A part l'autre jour ou elle voulait se faire féconder.
    
    Maintenant que j'y pense, je me dis que oui, Isabelle réfléchit toujours, elle calcule toujours. Nous devions avoir environ dix sept ans quand nous avons commencer à sortir ensemble mais à dix huit ans je pense que je devais être le seul puceau de ma classe, de mon groupe.
    
    Personne ne s'en doutait. Ils devaient penser que je n'aimais pas parler de ma vie privée, d'ailleurs c'est le cas. Eux souvent frimaient, se vantaient de leurs conquêtes féminines, moi je ne disait jamais rien sur le sujet. C'est vrai que j'étais avec la plus belle fille de toute l'école, elle était tellement canon que mes camarades m'enviaient. S'ils avaient su …
    
    La relation sexuelle entre nous n'était pas nécessaire, Isabelle à donc manœuvré, pour que je ne sois pas trop exigent. Ça a marché, elle savait être câline mais elle n'était pas vraiment portée sur le cul. C'est une femme de tête et comme chacun sait, une femme de tête c'est pas une femme de cul. Enfin c'est ce qui se dit !
    
    Pour ce qui est du cul … Je n'avais pas encore vingt ans, ça ne faisait pas trois ans que nous étions ensemble quand elle s'est décidé. Notre relation était déjà entrée dans une routine triste et ennuyeuse, j'y repense et je me dis qu'elle devait avoir peur que je ne me lasse. J'étais son choix, j'étais un premier choix, là je parle de la qualité pas du numéro dans l'ordre d'apparition. ( Bein oui quoi, je n'étais pas le premier pour elle mais je ...
    ... suis craquant … )
    
    C'est donc sans prévenir, sans qu'on n'en ait parlé, Isabelle ne parle pas comme je vous disais. Ses parents étaient absents, soir là, c'était un samedi, je m'en souviens très bien.
    
    Elle avait préparé un repas romantique, une bouteille de champagne de la cave de son père. C'était le grand soir.
    
    À la fin du repas, elle n'a pas parler de ranger la table, je n'ai pas relevé le détail ce jour là. Elle était plus douce que d'habitude, plus câline. Elle m'a pris par la main et avec des gestes lents et un sourire hypnotiseur m'a entraîné dans sa chambre.
    
    Là ce fut une explosion de douceur et de tendresse. Elle m'a d'abord pris dans ses bras, s'est collée à moi en comprimant bien sa poitrine contre la mienne. Ses baisers étaient chauds, ses lèvres étaient suaves, sa langue plus indiscrète que jamais.
    
    Je ne vous raconte pas comment c'était dans ma tête, ma cervelle était en ébullition, mon cœur battait à m'en faire éclater les côtes. Heureusement je n'avais pas besoin de parler, je pense que j'aurais été incapable d'articuler sans bafouiller. Elle s'approchait encore de moi et je tombais à la renverse sur son lit.
    
    Elle se laissait tomber sur moi, ses mains se glissaient rapidement sous ma chemise, les boutons sautaient les uns après les autres. Ses lèvres suivaient, elle me couvrait de baiser dans le cou, sur le torse. Je ne savais pas quoi faire, j'étais un peu empoté. Je lui caressais les cheveux.
    
    Elle prenait l'initiative, ouvrait son corsage et ...
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