Le Dauphin
Datte: 11/01/2020,
Catégories:
fh,
vengeance,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
portrait,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... leurs avantages sans se sentir embarrassées.
— Ce n’est pas possible.
— Mademoiselle, ouvrez les yeux. Elizabeth s’est posé une question : « Que puis-je faire pour me soustraire aux obligations qui me sont imposées ? ». Obligations qu’elle juge indignes d’elle. Elle a fini par trouver une réponse à ce problème : m’aguicher, sûre qu’alors tout allait s’améliorer pour elle. Elle a dû éprouver une certaine déception, quand après avoir usé de ses charmes, elle ne bénéficie que d’une journée d’interruption en l’ouvrage qui lui est demandé et des repas servis. Ces avantages tous relatifs n’ont pas empêché Victoria de vouloir en bénéficier. Quant à vous, Mademoiselle, et je prie à nouveau de m’en excuser, j’étais persuadé que vous les imiteriez. Pourtant ce que rapportait la domesticité, n’allait aucunement en ce sens. Vous ne rechigniez, ni récriminiez, vous montriez affable et en plusieurs occasions, en sus des tâches qui vous étaient dévolues, aviez aidé certains à achever les leurs. Je dois avouer que j’étais aveuglé par l’aigreur de votre conduite vis-à-vis des quatre canfraises à l’institution.
— Je comprends Votre Seigneurie. J’étais moi-même, à l’institution, envahie par le ressentiment. Il y dix ans, mon frère qui était âgé de onze ans a été tué par des corsaires canfrais. Quand vous êtes arrivé, j’avais enfin l’occasion de faire payer aux canfrais sa mort.
— J’ai cru voir que peu avant notre délivrance, vous aviez moins d’acrimonie.
— Il est vrai. Mon ire s’était ...
... consumée et entrevoyait toute l’absurdité de mon attitude. En quoi tourmenter quatre prisonnières et, veuillez me pardonner, un simplet qui n’y pouvaient mais, changerait-il quelque chose à la mort de mon frère.
— Savez-vous le pourquoi de l’attitude de vos compatriotes ?
— J’avoue que je l’ignore. J’étais trop heureuse de trouver des personnes allant dans mon sens, pour me poser cette question. Elles doivent, comme moi, avoir leurs raisons, bonnes ou mauvaises.
Louis se garde de dire qu’il pense qu’elles n’ont pas de motifs particuliers, mais plutôt de la malignité, doublée d’une suffisance démesurée. Les deux associées à un esprit quelque peu étriqué et un sens faussé des valeurs. Ann reprend :
— Il est vrai qu’elles n’ont vu que brimades à notre séjour ici. J’ai pourtant essayé de les éclairer.
— Elles n’ont pas saisi l’esprit qui a motivé votre venue ici. Cela ne m’étonne guère. Mademoiselle, vous pouvez vous retirer. Dernière chose, il est inutile d’ébruiter notre conversation.
— Que Monseigneur, se rassure, cela n’entrait aucunement dans mes intentions.
Une fois seul, Louis, assez malcontent, éprouve du ressentiment vis-à-vis d’Elizabeth et Victoria. Qu’elles se conduisent comme catin est une chose qui ne regardent qu’elles, mais qu’elles l’aient induit en erreur et poussé à se conduire comme un butor, cela il ne l’accepte pas. Le dessein qu’il avait envisagé de les pousser dans leurs retranchements pour voir ce dont elles étaient prêtes à s’accommoder, s’en ...