Autre chose piquante - Histoires de Sexe

Autre chose piquante

... dans mes compétences. Peut-être avait-il une idée derrière la tête, sans rien montrer ? Les négociations se sont très bien passées, et le soir au restaurant nous avons fêté cette réussite avec une bouteille de champagne. Je n’étais pas pompette, juste un peu gaie et certainement désinhibée. Arrivée devant ma chambre, je l’ai entraîné avec moi et nous avons baisé. J’en avais envie, là, sur le moment. Enfin, je crois que c’est surtout moi qui l’ai baisé car il ne m’a jamais couvert de son corps, et en guise de préliminaires, quasiment rien : juste une petite branlette. J’ai déroulé une de mes capotes sur sa queue et je me suis mise en amazone. Il paraissait ravi et a joui rapidement. Le lendemain matin il avait regagné sa chambre, et lorsque je l’ai retrouvé au petit déjeuner, il avait la queue entre les jambes, ne sachant pas comment se comporter. Alors je lui ai dit « On a baisé ensemble. Voilà tout, l’incident est clos. Tout à l’heure, vous retrouvez votre femme, vos enfants, et moi mon copain. » Il semblait soulagé ; il avait peut-être peur que je le harcèle ou qu’au contraire je le dénonce pour harcèlement.

Après avoir fait l’amour, alors qu’elles sont couchées nues sur le flanc, l’une contemplant le corps de l’autre, Nadège confie à sa compagne :

— Tu es certainement la fille avec qui je prends le plus de joie à faire l’amour : tu ne te poses pas de questions, tu prends ton plaisir et tu m’en donnes beaucoup. Pourtant, puisque tu es en couple avec un homme, on se ...

... serait attendu à plus de réserve de ta part.
— Oh, avec Patrice, nous nous aimons. Mais sexuellement, il y a quelque chose qui ne fonctionne plus.
— Il n’accepte pas de ne plus pouvoir planter sa pine dans ta chatte ?
— Je pense, oui. Il ne le dit pas ouvertement, mais je crois que c’est cela. Bien sûr, j’arrive encore à lui donner beaucoup de plaisir, et je le fais avec autant de plaisir qu’avant, je n’ai aucune gêne. Pourtant, il manque quelque chose, ce coït que j’acceptais si volontiers avant.
— Est-ce que tu aurais moins de désir pour lui ?
— Non, j’aime son corps, j’aime sa queue. Par exemple, l’autre jour il me caressait et je me suis endormie. Je me suis réveillée au moment où il tentait de me pénétrer… Pour une fois, je l’ai laissé faire. Je me sentais coupable, me disais qu’il fallait bien que je lui accorde ce plaisir.

Nadège réfléchit quelques instants et finit par dire :

— Eiko, il y a une chose que je ne t’ai pas dite. Je ne suis ni kiné ni ostéopathe, mais un amant m’a fait connaître des techniques de massage assez spéciales.
— Tu veux dire des massages relaxants ?
— Non, non, beaucoup plus spéciaux.
— Des massages sexuels ?
— Oui. Enfin, on dit des massages érotiques. S’ils sont pratiqués par des masseuses (ou même des masseurs) avec une compensation financière, c’est quasiment de la prostitution. Par contre, lorsqu’ils sont pratiqués au sein du couple, c’est un échange complet de deux êtres qui donnent et reçoivent.

Nadège fait une pause. Elle ...